Un jour décisif pour la France. Le mardi 1er octobre, des manifestations massives se préparent à travers tout le pays avec près de 200 rassemblements programmés, tous visant à contester la réforme des retraites et à réclamer une augmentation significative des salaires. Ce jour-là, Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, s'adressera à l'Assemblée nationale pour son discours de politique générale, programme qui pourrait bien marquer un tournant dans sa gouvernance.

Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, ne cache pas sa détermination. Elle décrit cette mobilisation comme « un signal fort » à l’attention du gouvernement, dénonçant une « colère démocratique et sociale énorme ». Selon elle, ce moment devrait être l'occasion pour Barnier de répondre aux attentes des jeunes, des salariés et des retraités. Cependant, la question demeure : le discours du Premier ministre sera-t-il à la hauteur des enjeux que traverse le pays ?

Les revendications de Binet sont claires : elle appelle à un « retour de balancier » avec des mesures concrètes pour une « vraie justice fiscale ». Dans cet esprit, elle évoque des propositions telles que la réinstauration de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF), une augmentation des salaires, et une taxation plus équitable du capital et des héritages. Pourtant, beaucoup doutent que Barnier, lors de son allocution, propose des mesures aussi radicales que celles attendues.

Par ailleurs, des inquiétudes se font sentir concernant les coupes budgétaires qui pourraient nuire au travail et à l'emploi. Les choix de Barnier pourront-ils épargner les plus vulnérables et contrer la montée des inégalités ? Les jours à venir s'annoncent cruciaux pour l'avenir économique de la France et la vie de millions de ses habitants.