Carla Bruni-Sarkozy, la célèbre chanteuse et épouse de l'ancien président Nicolas Sarkozy, a fait des révélations surprenantes dans le cadre de l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine concernant les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. Bien qu'elle ait d'abord nié détenir un téléphone lié à cette affaire, face aux juges début juillet, elle a finalement admis l'existence de cette ligne, tout en rejetant toute accusation d'infraction.

Le 9 juillet, Carla Bruni a été mise en examen pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs, dans le cadre d’un dossier judiciaire qui s'est intensifié depuis 2021. Nicolas Sarkozy, mis en cause en octobre 2023, est accusé d'avoir orchestré des manœuvres pour influencer Takieddine, le principal témoin à décharge, dont le procès se déroulera en 2025.

Les enquêteurs s'intéressent particulièrement à un téléphone surnommé « 43 97 », que Carla Bruni aurait utilisé pour communiquer discrètement avec Mimi Marchand, une ancienne amie et importante figure du monde de la presse people, également ciblée par l'enquête. Lors de son interrogatoire, Bruni a d'abord nié avoir utilisé ce téléphone, mais a reconnu l'avoir fait lors de son audition suivante.

Ce téléphone aurait été ouvert pour ses enfants, comme elle l’a précisé. Malgré cela, elle persiste à nier être impliquée dans les échanges de messages qui semblent liés à l’opération dénommée « Sauver Sarko ». En réponse aux questions insistantes des juges concernant des messages envoyés à des moments critiques, elle a clamé que tout cela n'était qu'une coïncidence, orchestrée par Mimi Marchand.

Les conséquences juridiques de cette affaire pourraient s'avérer considérables, non seulement pour Carla Bruni, mais aussi pour Nicolas Sarkozy, qui continue de lutter pour effacer son nom de cette affaire qui continue d’attirer l’attention des médias. Ce scandale souligne les profondeurs des relations dans le monde politique français et les ramifications potentielles qui peuvent en découler.

L’enquête est toujours en cours, et il est prévu que d’autres personnes soient interrogées dans les mois à venir alors que les avocats de Carla Bruni cherissent l'espoir de prouver son innocence. Les retournements de situation de cette affaire rappellent que la vérité peut parfois être éclipsée par la notoriété et les intrigues du pouvoir.