Cauchemar ferroviaire : Des centaines de passagers coincés durant la nuit entre Paris et la Normandie
2024-11-25
Auteur: Jean
Un véritable cauchemar a frappé des centaines de voyageurs de la SNCF sur les trains Nomad reliant Paris à la Normandie. Ce lundi matin, les passagers du train 3348, reliant Caen à Paris, ont enfin pu quitter la gare d'Évreux après une nuit éprouvante. Mais qu'est-ce qui s'est réellement passé ?
Tout a commencé dimanche soir, lorsque le train a été immobilisé aux alentours de 20h30 à Romilly-la-Puthenaye (Eure). La cause ? Un incident lié à la tempête Bert, avec des rafales de vent violentes ayant causé la chute de branches sur les caténaires, entraînant une panne d'alimentation électrique. Malgré l’intervention rapide des agents de SNCF Réseau, les choses ne faisaient que commencer.
Le drame s'est intensifié lorsqu'à Conches-en-Ouches, à quelques kilomètres d'Évreux, le train a percuté quatre sangliers. Ce choc a gravement endommagé la rame, entraînant l'interruption totale de la circulation sur la ligne Caen-Paris afin d’assurer la sécurité des passagers et d’évacué un enfant de quatre ans ayant subi un malaise à cause d'un début d'incendie électrique.
Vers 3 heures du matin, après plusieurs heures d'attente, les 400 passagers ont été transférés dans un train de secours pour reprendre leur voyage vers Paris. Cependant, le cauchemar n'était pas terminé : d'autres trains ont essuyé les conséquences de ces incidents, allant jusqu'à passer la nuit à la gare d'Évreux.
Pour compenser ce désastre, la SNCF a distribué des repas et de l'eau, mais cela n'a pas suffi à faire oublier le long retard accumulé. Au petit matin, des trains comme celui départ de Paris à 20h59 à destination de Cherbourg ont enregistré jusqu'à trois heures de retard, atteignant finalement Caen uniquement à 5h30 du matin, soit un trajet qui aurait dû durer deux heures se transformant en un périple de près de 7h40.
En outre, cette situation catastrophique est la dernière d'une série de désagréments subis par la SNCF en Normandie, exacerbés par le passage tumultueux de plusieurs tempêtes, dont la tempête Caetano quelques jours auparavant. Quel va être l'impact de ces incidents sur l'image de la SNCF et comment la compagnie compte-t-elle compenser ses voyageurs dans les semaines à venir ? La question reste en suspens alors que les passagers attendent des réponses.