Science

« Ces hérissons adorent se faufiler et explorer » : retrouvailles au jardin botanique de l'université de Poitiers

2025-03-28

Auteur: Pierre

Le printemps, saison de renouveau, est également synonyme de réintroduction pour de nombreux animaux sauvages qui ont bénéficié des soins du Centre de soins de la faune sauvage poitevine. Ce mercredi 26 mars, quatre hérissons, dressing nos jardins de leur piquant charme, ont pris possession du jardin botanique de l'université de Poitiers, marquant un moment poignant et plein d'espoir.

Ces hérissons, soigneusement pris en charge pendant six mois par Lydia Bourdeau, leurs gardiennes, ont reçu une attention méticuleuse. Pour leur retour, une petite cabane en bois a été préparée pour qu'ils puissent s'abriter à leur guise, ainsi que des croquettes pour faciliter leur adaptation. L'opération de relâchement a été effectuée avec une grande précaution, pour ne pas blesser ces animaux très sensibles.

Lydia Bourdeau exprime sa satisfaction : "C'est un moment gratifiant. Ici, ils se trouvent dans un environnement protégé et favorable, ainsi il est merveilleux de leur donner une chance de retrouver leur liberté."

D'autres membres de l'équipe, comme Alexandra Carlier, responsable de l'entretien des espaces verts, ont souligné l'importance de maintenir une biodiversité florissante au jardin botanique. "Nous n'utilisons pas de produits phytosanitaires depuis quinze ans. Ces efforts sont cruciaux pour aider les hérissons à prospérer ici, dans un milieu sain et respectueux."

L'événement a rassemblé environ cinquante personnes, dont des bénévoles, des familles et des étudiants en biologie qui collaborent à la cause des animaux. Parmi eux, Laura Gomez, une étudiante engagée, a organisé une conférence sur le travail de Lydia, permettant ainsi de collecter des fonds et de faire un don de 1 000 euros à l'association. "Ce relâchement symbolise le travail acharné que nous avons fourni pour la biodiversité", a-t-elle déclaré avec fierté.

Avant cette redonnation, Lydia a pris soin de s'assurer que les hérissons, nés fin août, avaient atteint le poids optimal pour survivre seuls dans la nature. Auparavant, ils n'avaient pas même 100 grammes; après de bons soins - baignés d'eau et de miel - ils ont grandi jusqu'à 800 grammes.

En rhétorique, les statistiques sont impressionnantes : un hérisson peut parcourir 2 à 3 km par nuit en recherche de nourriture, mais leur survie est mise en danger. En effet, le hérisson est une espèce menacée, répertoriée comme vulnérable, ce qui accentue l'importance de leur reconstitution naturelle. Leur réintroduction est donc une victoire pour les amoureux des animaux et pour la biodiversité en général.