
Démons dévoilés : le tueur en série russe Alexandre Pitchouchkine prêt à avouer 11 nouveaux meurtres
2025-04-05
Auteur: Julie
Les horreurs de l'âme humaine n'ont jamais été aussi cruelles. Alexandre Pitchouchkine, surnommé le "tueur à l'échiquier", a déjà été condamné à perpétuité en 2007 pour avoir commis 48 meurtres d'une froideur glaçante. Mais selon des nouvelles révélations de l'administration pénitentiaire russe, il semble désormais prêt à avouer une dizaine d'autres meurtres, plongeant une fois de plus la Russie dans l'angoisse.
Ce tueur, dont le dernier décompte tragique s'est étalé de 1992 à 2006, a utilisé une méthode macabre qu'il avait lui-même définie : chaque visage de son échiquier serait une vie prise. Ses victimes, souvent des vulnérables telles que des sans-abri, des alcooliques, et des personnes âgées, ont été attirées par des promesses de réconfort dans le parc du Bitsevsky, un écrin de verdure situé près de son domicile.
Une fois sous l'influence de l'alcool, ses victimes devenaient faciles à manipuler. C'était alors que Pitchouchkine passait à l'acte, les frappant mortellement à coups de marteau, une fin tragique pour des existences déjà marquées par la souffrance. Des hommes et des femmes, qu'il côtoyait ou dont il s'était fabriqué une connaissance, ont également croisé son chemin funeste. En 1992, il a tué son camarade de classe suite à un conflit provoqué par une rivalité amoureuse, mais n'a pas recommencé avant neuf ans, effrayé par une enquête de police initiale.
S'il est reconnu coupable des 11 nouveaux meurtres qu'il évoque, Pitchouchkine pourrait devenir l'un des tueurs en série les plus notoires de l'histoire de la Russie, prenant la seconde place derrière Mikhaïl Popkov, l'ancien policier qui a semé la mort dans son sillage avec 78 meurtres confirmés. Pitchouchkine, âgé de 50 ans et actuellement détenu dans la prison du Hibou polaire, continue de hanter les cauchemars des Russes, et son désir d'avouer soulève la question troublante : combien d'autres vies ont été détruites dans l'ombre de ces crimes inexcusables ? Cette attention médiatique renouvelée met non seulement en lumière les atrocités commises, mais rappelle également l'importance de la vigilance sociétale face à la criminalité et à la déshumanisation.