Selon des informations récentes, six officiers nord-coréens auraient été tués lors d'une attaque de missiles ukrainienne près de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, qui est actuellement occupé par les forces russes. Ces déclarations ont été confirmées par le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, lors d'une audition parlementaire. Ce dernier a précisé qu'il est « très probable » qu'il y ait eu des victimes parmi les officiers et soldats nord-coréens en Ukraine, citant diverses circonstances.

Le ministre a également affirmé que la Corée du Sud s'attend à un renforcement du déploiement des troupes nord-coréennes sur le front ukrainien pour soutenir la Russie, qui a lancé son agression le 24 février 2022. Kim Yong-hyun a suggéré que les accords de coopération entre Moscou et Pyongyang pourraient ressembler à une alliance militaire, ce qui pousse à s'interroger sur les implications de ces alliances dans le conflit ukrainien.

Ces derniers mois, des experts ont signalé le déploiement de missiles nord-coréens sur le front, une accusation que Moscou et Pyongyang ont niée. Cependant, la Corée du Sud soutient que la Corée du Nord a envoyé des milliers de conteneurs d'armement à la Russie, destinés à être utilisés contre l'Ukraine.

Les relations militaires entre Pyongyang et Moscou se sont renforcées ces dernières années, notamment depuis la visite peu fréquente de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin dernier, où il a signé un accord de défense mutuelle avec Kim Jong Un. Ce rapprochement n'est pas anodin et suscite des inquiétudes quant à la sécurité régionale.

De plus, la Corée du Nord intensifie ses essais d'armement, y compris la production de pièces d'artillerie et de missiles de croisière. Les experts avertissent que ces développements pourraient être directement liés à l'envoi de matériel militaire en soutien aux opérations russes en Ukraine. En parallèle, la communauté internationale suit de près ces événements qui pourraient radicalement changer la dynamique du conflit en cours.