Robin Ladauge, entraîneur de l'équipe U18 de France, ne souhaite pas s'étendre dans les médias, préférant se concentrer sur le bon déroulement des investigations concernant la disparition tragique de Medhi Narjissi. Il se dit préoccupé par le respect de la douleur de la famille de la victime.

Suite aux récentes déclarations virulentes du manager Stéphane Cambos, qui semble vouloir fuir ses responsabilités, Ladauge a ressenti le besoin de réagir. Cambos prétend que la baignade était une décision individuelle qui a été arrêtée dès son arrivée sur la plage. Pour Ladauge, ces affirmations sont non seulement invraisemblables, mais également mensongères. Il déplore que certains médias relayent ces propos sans aucune remise en question.

Les éléments matériels qui seront bientôt disponibles pour la justice contrediraient la version de Cambos. Ladauge a pleinement confiance dans le processus judiciaire pour examiner les conditions d'organisation de ce camp par la Fédération Française de Rugby (FFR) et pour évaluer le rôle du staff. Les questions soulevées à ce sujet sont nettement plus préoccupantes que le rôle d’un manager.

L'analyse de cette tragédie est plus complexe qu'elle n'y paraît. Le jeune Medhi Narjissi, âgé de seulement 18 ans, avait un avenir prometteur dans le rugby, et sa disparition a suscité une onde de choc dans le milieu sportif. Les familles des autres jeunes participants au stage s’inquiètent également des mesures de sécurité mises en place et de la responsabilité des encadrants. Alors que l’enquête se poursuit, la communauté sportive se mobilise pour obtenir des réponses et s’assurer qu’un tel drame ne se reproduise jamais.

La justice devrait apporter des éclaircissements cruciaux sur ces événements tragiques, car il est impératif que les leçons soient tirées pour garantir la sécurité de tous les jeunes sportifs à l’avenir.