Dans une manœuvre audacieuse, Donald Trump continue de façonner son équipe pour la présidence, en annonçant la nomination de Brendan Carr à la tête de la FCC (Federal Communications Commission) le 18 novembre. Ce dernier est décrit comme un "guerrier de la liberté d'expression", prêt à "reprendre le contrôle des Big Tech". Brendan Carr n'a pas tardé à exprimer son engagement sur X, appelant à "démanteler le cartel de la censure" imposé par les titans technologiques tels que Facebook, Google, Apple et Microsoft, tout en insistant sur la nécessité de restaurer le droit à la liberté d'expression des Américains.

Déjà bien introduit dans le paysage des télécommunications, Brendan Carr travaille à la FCC depuis 2012 et est commissaire depuis 2017, ayant été nommé par Trump durant son premier mandat. Ses antécédents en tant qu'avocat spécialisé dans la réglementation sont désormais au service d'une vision audacieuse pour l'agence. "Il mettra fin à l'assaut réglementaire qui a paralysé les créateurs d'emplois et les innovateurs américains, tout en veillant à ce que la FCC écoute les besoins des régions rurales", a déclaré Trump.

Le soutien de poids d'Elon Musk

Brendan Carr bénéficie d'un soutien clé dans sa lutte contre les géants technologiques : Elon Musk, qui a été nommé par Trump à la tête d'une commission dédiée à l'efficacité gouvernementale. Récemment, Carr avait protesté contre une décision de la FCC visant à retirer une subvention importante à Starlink, une entreprise de Musk, qu'il a qualifiée de "mesure de rétorsion réglementaire" contre Musk, ciblé par la gauche. Cette dynamique souligne les tensions croissantes entre le gouvernement américain et les grandes entreprises technologiques.

La nomination de Carr pourrait également marquer un tournant dans la manière dont les réglementations vont évoluer, surtout dans un contexte où le débat sur la liberté d'expression et la censure en ligne ne cesse de s'intensifier. Les prochaines étapes pour la FCC sous Carr pourraient redéfinir le paysage digital américain, ouvrant la voie à une régulation moins restrictive pour les nouvelles technologies, mais aussi posant des questions sur la responsabilité des plateformes en ligne.

Restez à l'écoute pour plus d'actualités sur cette nomination prometteuse et ses implications. Que pourrait signifier cette lutte pour la liberté d'expression et pour l'avenir d'Internet aux États-Unis ? La réponse ne devrait pas tarder à émerger.