Une nouvelle fidélité dans l’entourage immédiat de Donald Trump.

Karoline Leavitt a été désignée porte-parole de la Maison Blanche à partir du 20 janvier. Cette nomination stratégique intervient après une semaine durant laquelle le républicain a nommé ses proches à des postes clés au sein de son futur gouvernement. «Karoline est intelligente, solide et s’est avérée être une communicante très efficace», a déclaré Donald Trump dans un communiqué.

Un poste crucial face aux médias

Le poste de porte-parole de la Maison Blanche est crucial, impliquant des réponses quotidiennes face aux médias. Actuellement, Karine Jean-Pierre, qui occupe ce rôle dans l’administration Biden, a 50 ans et est en poste depuis mai 2022.

Un travail phénoménal lors de la campagne

Karoline Leavitt, nommée vendredi, a fait un «travail phénoménal» en tant que porte-parole nationale lors de la campagne historique de Trump. Dans ses déclarations, Trump a assuré qu’elle excellerait au pupitre et aiderait à transmettre le message au peuple américain pour faire de l’Amérique une grande nation à nouveau. Elle travaillera sous la direction de Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne, qui reprendra ce même titre à la Maison Blanche.

Une expérience au Congrès

Avant sa nomination, Karoline Leavitt a exercé au Congrès en tant que responsable de la communication d’Elise Stefanik, une représentante de New York récemment nommée par Trump ambassadrice des États-Unis à l’ONU. En 2022, elle a aussi tenté de se faire élire à la Chambre en tant que représentante du New Hampshire, mais a subi une défaite.

Une voix conservatrice sur les campus universitaires

«Je n’ai pas grandi dans une famille politique. Comme beaucoup d’Américains, j’ai été élevée dans une famille d’entrepreneurs de la classe moyenne, dans mon État natal du New Hampshire. C’est à l’université que j’ai plongé dans la politique», a-t-elle confié dans un podcast de Fox News. Elle a ajouté avoir aidé une équipe conservatrice à l’université de Saint Anselm et avoir été «l’une des seules personnes conservatrices sur le campus» lors des primaires républicaines de 2016. «C’est là que j’ai décidé ce que je voulais faire de ma carrière», a-t-elle révélé. En effet, lors de son premier mandat, Donald Trump a collaboré avec différents porte-parole, notamment Sarah Huckabee Sanders, Kayleigh McEnany et Sean Spicer.

Des choix stratégiques pour le ministère de la Justice

De plus, plus tôt vendredi, le président élu a annoncé la création d’un Conseil national de l’énergie (CNE), dont la mission sera de «superviser le chemin vers la domination énergétique des États-Unis». À la tête de ce conseil, il a nommé Doug Burgum, le gouverneur du Dakota du Nord, connu pour son lien étroit avec l’industrie pétrolière et gazière. Cette dynamique montre les ambitions de Trump d’implanter un gouvernement hautement stratifié avec des fidèles à ses côtés dans toutes les couches de son administration.