Nommé récemment, Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur, a engagé un dialogue crucial sur la question de la dette française, affirmant que la situation est critique avec un endettement atteignant 112 % de la richesse nationale. "Nous sommes au bord du gouffre," a-t-il souligné, avertissant que si un budget insuffisant était présenté, le pays pourrait rencontrer des difficultés financières majeures très rapidement. Selon lui, il serait nécessaire de trouver entre 25 à 30 milliards d'économies pour éviter une perte de confiance de la part des marchés financiers.

Retailleau a également mis l'accent sur l'immigration, affirmant être favorable à un référendum pour permettre au peuple français de s'exprimer sur cette question. Il a exprimé son souhait de réformer la Constitution afin de permettre ce référendum, précisant que l'immigration avait profondément bouleversé la société sans que les citoyens aient leur mot à dire.

Il est crucial de noter que Retailleau, à l'instar de millions de Français, considère que l'immigration "n'est pas une chance" pour le pays. Il a évoqué la nécessité d'une stricte régulation, proposant l'instauration d'un délit de présence illégale sur le territoire. "Violer les frontières, c'est violer la loi," a-t-il martelé.

Le ministre a également abordé la question de la double peine pour les récidivistes en matière de délinquance. Confirmant son soutien à cette mesure, il a insisté sur le fait que ceux qui viennent en France doivent respecter les lois et les valeurs fondamentales de la République, comme l'égalité entre les sexes et la liberté de conscience.

Retailleau a fait preuve d'une certaine audace concernant les relations avec l'extérieur, affirmant sa volonté de renégocier l'accord de 1968 avec l'Algérie. En revenant sur le drame de la jeune Philippine, assassinée par un migrant en situation irrégulière, il a exprimé son indignation face à un système qui échoue à protéger les citoyens.

Sur le plan sécuritaire, le ministre a averti que la France fait face à une pression terroriste croissante, notamment venant de l'extrémisme islamiste. Il a encouragé les préfets à renforcer leurs mesures de sécurité, notamment lors des événements publics à venir, pour protéger les Français, rappelant l'importance d'agir avec sérieux et prévoyance.

Dans un contexte où le gouvernement doit se préparer à des coupes budgétaires et à un ajustement fiscal difficile, Retailleau a appelé à un engagement collectif pour affronter la crise économique et la montée des tensions sociales. "Nous avons besoin d'une France forte, unie et déterminée pour naviguer à travers ces temps tumultueux. Si nous ne prenons pas des mesures audacieuses maintenant, l'avenir des Français est en péril," a-t-il conclu.