Le soutien de l'Union Européenne à l'Ukraine s'affirme, avec la récente déclaration signée par vingt-six des vingt-sept membres, à l'exception de la Hongrie. Selon l'agence de presse AP, cette décision marque la deuxième fois en moins d'un mois que Budapest décide de rester à l'écart d'un tel soutien. Ce texte réaffirme l'engagement indéfectible de l'UE envers l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine ainsi que la nécessité pour ce pays de disposer de capacités militaires suffisantes.

Le ministre des affaires étrangères hongrois a annoncé son refus de cosigner la déclaration, soulignant ainsi l'isolement croissant de la Hongrie au sein de l'UE. Cette situation a conduit à des interrogations sur la position de la Hongrie dans le cadre du soutien à l'Ukraine, ministre en question ayant été qualifié d' "isolé" par le président du Conseil européen, Antonio Costa.

Par ailleurs, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a noté que des plans pour assurer un éventuel cessez-le-feu avec la Russie sont en cours d'élaboration. À l'issue d'une réunion de chefs d'état-major à Londres, il a indiqué que les discussions étaient basées sur des garanties de sécurité pour l'Ukraine, se préoccupant des implications de la guerre, tant sur mer qu'en air, ainsi que pour la défense des frontières.

Au cours des dernières heures, le combat entre les forces ukrainiennes et russes semble s'intensifier, avec 90 affrontements signalés rien que ce jeudi. La région de Pokrovsk, située dans l'oblast de Donetsk, demeure le théâtre des hostilités les plus intenses, avec près de 28 combats déjà rapportés aujourd'hui.

Dans un développement intriguant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a révélé que la question de la Crimée n'a pas été évoquée lors de son appel avec Donald Trump. Bien que le sujet ait été discuté lors d'un précédent entretien à New York, Zelensky a affirmé que la situation dans la péninsule était devenue désastreuse, mentionnant une coupure des connexions logistiques avec le continent et un effondrement du tourisme.

En quête de solutions, Zelensky a également communiqué qu'une rencontre entre les délégations ukrainienne et américaine est prévue en Arabie Saoudite pour discuter d'une trêve partielle, notamment concernant les infrastructures énergétiques ukrainiennes.

Le président ukrainien a expressément exigé que les sanctions contre la Russie restent en vigueur jusqu’à ce que Moscou commence un retrait significatif de l'Ukraine.

Au parallèles des hausses de tensions, le président du Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk, a souligné que Vladimir Poutine devrait assumer les coûts de cette guerre et non les contribuables occidentaux. Il a appelé à la mise en place d'un "tribunal spécial" pour juger les responsables de ce conflit tragique.

L'Ukraine a également revendiqué une attaque réussie contre la base aérienne d'Enguels en Russie, marquant une escalade de son offensive contre des infrastructures militaires russes. Ce contexte de violence et de tensions diplomatiques préfigure des mois à venir délicats pour la région.