Des récentes frappes israéliennes ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes dans la bande de Gaza. En effet, la défense civile de Gaza a rapporté qu'au moins 66 civils ont perdu la vie, dont des femmes et des enfants, lors d'un bombardement à Beit Lahia au nord de la bande de Gaza. Les hôpitaux, déjà débordés en raison de la crise humanitaire, signalent un afflux constant de blessés.

Côté militaire, l'armée israélienne a déclaré avoir mené une opération ciblée contre des infrastructures jugées militaires, affirmant qu'elle ne vise pas intentionnellement des civils. Cependant, cette position est contestée par des organisations de défense des droits de l'homme qui dénoncent des violations du droit international humanitaire.

À l’étranger, la tension continue de grimper. Des militants houthistes au Yémen ont intensifié leurs attaques contre des navires qu'ils soupçonnent d'être liés à Israël, ceci en solidarité avec la cause palestinienne. Les mouvements chiites, tels que le Hezbollah au Liban, multiplient également les frappes contre les positions israéliennes en réponse aux violences en Gaza.

Au Liban, les conséquences des frappes israéliennes perdurent avec un rapport de 10 morts, y compris un secouriste, lors de raids dans la région de Tyr. La communauté internationale appelle à une désescalade immédiate.

La municipalité de Bani Souhaila, une ville du sud de Gaza, a exprimé des préoccupations urgentes concernant un arrêt de l'approvisionnement en carburant qui menace les conditions de vie de plus de 70 000 personnes. Les coupures d'eau potable et l'accumulation de déchets s'aggravent, ce qui entraîne un risque imminent d'épidémies.

Le bilan des victimes continue d'augmenter, les équipes de secours alertant que des corps sont encore sous les décombres. Un directeur d'hôpital a déclaré que la recherche des victimes est compliquée par le manque d'ambulances et un système de santé en crise dans le nord de Gaza.

Les frappes israéliennes ne se limitent pas à Gaza. Mercredi, des attaques ont également été signalées à Palmyre, en Syrie, où un bilan de 68 morts a été publié, comprenant des combattants pro-iraniens et des membres du Hezbollah.

Alors que la situation continue d'évoluer rapidement, la communauté internationale redouble d'efforts pour trouver une solution diplomatique à ce conflit en cours, mais les appels à la paix semblent de plus en plus éloignés.