Les récentes frappes israéliennes sur la ville historique de Palmyre, en Syrie, ont causé la mort d'au moins 36 personnes, selon les autorités syriennes. Le ministère de la défense syrien a déclaré que ces bombardements avaient ciblé plusieurs bâtiments, entraînant également plus de 50 blessés et des dégâts matériels considérables.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté des frappes visant trois zones distinctes à Palmyre, dont un dépôt d'armes proche de la zone industrielle. Le bilan pourrait s'élever à 41 morts, comprenant 7 combataires syriens pro-iraniens et 22 membres du mouvement pro-iranien Al-Noujaba, ainsi qu'un membre du Hezbollah libanais.

Suite à ces attaques, Naïm Qassem, dirigeant du Hezbollah, a prévenu que le mouvement ciblerait « le cœur de Tel-Aviv » en représailles. Ce dernier a insisté sur le fait qu'Israël devait s'attendre à une réaction suite aux frappes israéliennes qui ont touché Beyrouth, faisant plusieurs victimes parmi les membres du Hezbollah, dont un responsable important des médias.

Naïm Qassem a également abordé la complexité de la situation au sein du Hezbollah, faisant état d'une période de confusion après la disparition tragique de leur chef, Hassan Nasrallah. Il a clamé que le mouvement ne céderait pas face à des conditions imposées par Israël, prônant une préservation totale de la souveraineté libanaise.

Dans un contexte international difficile, l'émissaire américain Amos Hochstein a rencontré le président du Parlement libanais, Nabih Berri, pour discuter d'un plan de cessez-le-feu au Liban. M. Qassem a noté que les réactions à l'offre américaine dépendraient de la réponse d'Israël et du sérieux de Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.

En parallèle, la France a exprimé sa préoccupation face à deux attaques contre la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) qui ont blessé quatre casques bleus ghanéens. Le ministère français des Affaires étrangères a condamné ces incidents, appelant à un cessez-le-feu immédiat basé sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU pour permettre un retour en toute sécurité des déplacés israéliens et libanais.

La situation au Proche-Orient continue de se détériorer alors que les tensions s'intensifient entre Israël et les forces pro-iraniennes, plongeant la région dans une incertitude alarmante, avec des implications potentielles pour la sécurité mondiale. Restez connectés pour des mises à jour en direct sur cette crise croissante.