La Russie a fait une annonce concernant l'arrestation d'un soldat russe de 49 ans présumé complice dans une tentative d'attaque explosive contre un dortoir militaire. Ce soldat aurait été « recruté par les services spéciaux ukrainiens » selon le Comité d’enquête russe. Ce dernier a déclaré que l'individu avait l'intention d'attaquer avec des explosifs un dortoir abritant des cadets de l'armée, selon des communications fournies par le FSB.

Une vidéo a été diffusée, montrant le suspect en interrogatoire avec son visage flouté. Dans cette vidéo, il affirme avoir été recruté via Telegram, où ses recruteurs lui auraient offert d'évacuer ses enfants vers des pays occidentaux en échange de sa collaboration.

Arrêté en avril, il fait face à des accusations de préparation d’acte terroriste aux abords de Moscou et d'acquisition illégale d'explosifs. Le FSB a indiqué avoir trouvé des communications entre le suspect et ses supérieurs ukrainiens, évoquant ces projets d'attaque.

En parallèle, le Premier ministre belge, Bart De Wever, a exprimé sa frustration face à une demande américaine visant à ce que les pays de l’OTAN consacrent 5 % de leur PIB à la défense, alors même que les États-Unis, selon lui, « lancent une guerre commerciale » et « insultent » leurs alliés européens. La Belgique, tout comme d'autres nations membres, peine actuellement à atteindre l'objectif de 2 % de dépenses militaires.

Du côté militaire, les chefs d’état-major des armées française et britannique ont prévu de se rendre à Kiev vendredi pour discuter des garanties de sécurité pour l'Ukraine en cas de cessez-le-feu, comme l'a précisé le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Selon lui, même si la paix devait être atteinte, il sera nécessaire de maintenir des capacités militaires dans la région pour assurer la sécurité.

Dans ce même contexte, le général Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées de l’OTAN en Europe, a annoncé que l’Ukraine allait recevoir des chasseurs F-16 supplémentaires, qui ont déjà prouvé leur efficacité lors des opérations aériennes contre les forces russes. L’Ukraine continue de faire face à des frappes russes récurrentes sur ses infrastructures énergétiques, et les attaques ont fait récemment quatre morts et plusieurs blessés, notamment dans la région de Kharkiv.

Des efforts diplomatiques pour mettre fin à ces violences persistent, mais la situation sur le terrain reste volatile. Les tensions persistent entre les deux nations, et des échanges d'accusations continuent quant aux violations d'un fragile moratoire sur les frappes ciblant les installations énergétiques.