Des centaines de personnes se sont rassemblées mardi à Beit Lahya, au nord de Gaza, exprimant leur mécontentement face à la guerre en cours et au Hamas. Les manifestants ont scandé des slogans comme « Hamas, dehors ! » et « Le peuple de Gaza ne veut pas la guerre ! », témoignant d'un désir croissant de changement et de paix dans la région. Cette mobilisation survient alors que des médias rapportent des tensions internes entre des factions palestiniennes et une frustration grandissante envers les dirigeants du Hamas.

En parallèle, le documentaire oscarisé « No Other Land » fait parler de lui suite à l'arrestation de son coréalisateur, Hamdan Ballal, par les forces israéliennes. Libéré après une agression qui l'a laissé blessé, il a rapporté qu'il avait été victime d'une attaque violente par des colons israéliens. Des photos révélées par son collègue, Basel Adra, montrent Ballal gravement blessé après son arrestation.

La situation à Gaza s'est aggravée depuis le début des bombardements israéliens le 7 octobre. Le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas a déclaré que 792 personnes avaient été tuées en une semaine, avec des conséquences cauchemardesques pour la population civile. Environ 50 000 civils sont actuellement piégés à Rafah, alors que l'armée israélienne intensifie ses opérations.

Les récentes manifestations à Gaza démontrent une fracture au sein de la population, où beaucoup appellent à mettre fin à la domination du Hamas. Un appel à une nouvelle marche a été lancé sur les réseaux sociaux, exhortant les citoyens à se joindre à un mouvement populaire pour exiger la fin de la guerre et le départ du Hamas. Cette situation révèle la lutte interne pour l'avenir de Gaza, alors que le pays est soumis à la pression des conflits armés et des crises humanitaires incessantes.

Les forces israéliennes continuent de mener des opérations en Cisjordanie, avec des rapports de confrontations violentes et des pertes humaines des deux côtés. Le climat général est chargé de tensions, alors que la communauté internationale appelle à une désescalade et à la protection des civils. Les événements récents soulèvent des questions cruciales sur la paix et la justice dans la région, et l'avenir demeure incertain.