C8 subit un revers majeur.

Le 24 juillet dernier, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a annoncé qu'elle ne renouvelait pas les fréquences TNT de C8, tout comme celles de NRJ12 et de Le Média. Cette décision est un coup dur pour la chaîne appartenant au groupe Canal+, qui fait face à de graves difficultés financières avec des dettes s'élevant à 7,6 millions d'euros, accumulées au fil des années en raison de sanctions répétées.

C8 se prépare à disparaître.

En conséquence, C8 se prépare à disparaître de l'antenne le 28 février 2025. Cependant, Cyril Hanouna, l'animateur emblématique de la chaîne, a décidé de ne pas laisser cette situation sans réaction. Lors d'un épisode de son émission phare, "Touche pas à mon poste", il a déclaré que C8 saisirait d’urgence le Conseil d'État pour éviter sa fermeture. Dans un communiqué, la chaîne a précisé : "C8 s’oppose fermement à la décision de l’Arcom (...) en déposant un recours en référé-suspension. Une telle décision est inédite depuis la création de la TNT en 2005. Nous considérons que la situation de C8 est unique en raison des enjeux économiques, sociaux et concurrentiels qu'elle représente dans le paysage audiovisuel instauré depuis près de 20 ans."

La réaction des autres chaînes.

Il est à souligner que NRJ12 et Le Média, également touchés par cette décision, ont entrepris des démarches similaires en saisissant le Conseil d'État.

Le Conseil d'État rejette le recours.

Dans une tournure surprenante, le Conseil d'État a décidé de rejeter le recours de C8, laissant la chaîne dans une situation encore plus précaire. Alors que la date d'échéance approchait, la communauté de fans de C8 ainsi que les employés de la chaîne sont en émoi, craignant pour l'avenir de leur regard sur certains des programmes les plus populaires.

Les implications pour l'avenir des chaînes.

Cette affaire soulève également des questions sur l'avenir des chaînes de télévision en difficulté en France, alors que le paysage médiatique continue de changer rapidement. Les téléspectateurs pourraient-ils jamais revoir de tels formats emblématiques ou cette situation marquera-t-elle un tournant décisif dans l'histoire de la télévision française ?