Alors que le gouvernement se prépare à annoncer un objectif de 40 milliards d'euros d'économies pour le budget de 2025 lors de la présentation prévue le jeudi 10 octobre, les inquiétudes grandissent au sein des 5,7 millions d'agents publics en France. Ces derniers jours, ceux qui ont allumé leur télévision ou leur radio ont pu entendre des discours alarmants les concernant.

En juin dernier, Stanislas Guerini, alors ministre de la Fonction publique, avait soulevé le problème des 60 000 postes vacants, promettant des réformes visant à améliorer l'attractivité du secteur public. Mais dans un tournant surprenant, les fonctionnaires semblent désormais être ciblés pour des économies budgétaires, avec des accusations de sureffectif et de manque d'engagement. Certains experts estiment que cette approche pourrait aggraver la situation en rendant le travail dans le secteur public moins attractif pour de potentiels candidats.

Les jours de carence, la durée de travail à 35 heures et d'autres mesures pourraient également être revus, ce qui suscite la colère et l'inquiétude des syndicats et des travailleurs. La pression s'accentue alors que les fonctionnaires attendent avec anxiété les détails de ce budget qui pourrait transformer leurs conditions de travail. Que réserve vraiment cet avenir incertain? Les fonctionnaires resteront-ils les victimes de coupes budgétaires excessives?