Les événements prennent souvent un tournant inattendu. Prévu initialement pour le 15 septembre à Tourcoing, le report de la rentrée politique de Gérald Darmanin (Renaissance) au 29 septembre a permis à Gabriel Attal d’ajouter sa présence sur la liste des invités.

Sous les verrières du jardin botanique, l'ancien Premier ministre devrait se prononcer devant des centaines d'invités, dont des figures influentes telles qu'Édouard Philippe, Élisabeth Borne, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, et Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France.

La participation de Gabriel Attal, pourtant incertaine, a suscité des questions après qu'il ait annoncé un engagement à l'international, lié à sa présence au YES Forum à Kiev, en soutien à l'Ukraine. Ce prétexte est survenu dans un contexte où les relations entre Attal et Darmanin étaient tendues, particulièrement après que ce dernier s'était opposé à l'élection d'Attal à la présidence du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale.

Cependant, seulement deux semaines plus tard, les choses ont évolué, et l'« élégance républicaine élémentaire » que Darmanin a invoquée pour le report de sa rentrée, afin de ne pas interférer avec Michel Barnier dans ses décisions ministérielles, a pris tout son sens.

Darmanin, ancien maire de Tourcoing, a clarifié sa position, espérant toujours un retour au sein du gouvernement. Son alignement avec Attal a été officialisé lors des journées parlementaires d'EPR, qui se sont tenues à Rosny-sur-Seine.

Les soutiens de Gabriel Attal ont salué cette unité, tandis que Darmanin évoquait lors d'un point presse informel la fluidité de leur collaboration. Leur rapprochement a été célébré au cours d’un dîner à Paris, à proximité du siège de Renaissance, où ils ont partagé des anecdotes sur Michel Barnier, qui inspiraient leur nouvelle alliance.

Ces manœuvres politiques montrent une volonté stratégique de créer une dynamique solide entre ces deux figures montantes face à un rival en la personne de Michel Barnier, qui semble vouloir s'imposer comme une force incontournable dans le paysage politique français.