Le jeudi 21 novembre, une grève nationale, coordonnée par l'ensemble des syndicats de cheminots, aura un impact limité sur le trafic ferroviaire. En effet, la SNCF a annoncé que le trafic des TGV sera « quasi normal », tandis que quelques perturbations sont à anticiper sur certaines lignes régionales. Des précisions supplémentaires sur ces perturbations seront communiquées en début d'après-midi, a déclaré SNCF Voyageurs.

Les syndicats de cheminots organisent cette grève de 24 heures pour exprimer leur opposition au démantèlement de la branche Fret de la SNCF et à l'ouverture à la concurrence dans le secteur du transport de voyageurs. Ce mouvement pourrait également s'inscrire dans une série de luttes reconductibles à partir du 11 décembre.

Cette décision de grève fait suite à des déclarations de Catherine Vautrin, ministre en charge du partenariat avec les territoires, qui a rejeté l'idée d'un moratoire sur le démantèlement de cette branche de fret, malgré les menaces de mobilisation. Elle a rappelé à l'Assemblée nationale que les changements dans le fret ferroviaire sont soumis à « une obligation européenne ». Le gouvernement assure suivre le dossier de près et qu'il sera abordé avec les nouveaux commissaires européens en charge des transports.

Le gouvernement est décidé à faire du fret ferroviaire un élément central de la décarbonation du secteur des transports. La ministre a assuré qu'« aucun licenciement n’aura lieu dans ce projet » et que « tous les flux de marchandises resteront sur rail ».

En parallèle, il est important de signaler que Fret SNCF, acteur majeur du transport de marchandises par rail en France, sera dissous au 1er janvier 2025 pour former deux nouvelles entités : Hexafret pour le transport de marchandises et Technis pour la maintenance des locomotives. Ce changement est le résultat d'un accord entre la Commission européenne et l'État français, ce dernier étant soupçonné d'avoir accordé des aides à Fret SNCF en violation des règles de concurrence.

Le monde du rail se prépare à ces transformations, et les cheminots redoutent les conséquences de ces changements sur l'avenir de l'entreprise. Restez connectés pour plus d'informations sur ce sujet brûlant!