L'escalade de violence au Proche-Orient se poursuit alors que l'armée israélienne a déclaré avoir effectué une série de frappes qui ont coûté la vie à plusieurs personnes, notamment des membres du Hezbollah. L'armée israélienne a annoncé qu'environ 30 projectiles avaient été tirés du Liban vers le nord d'Israël, en réponse à des bombardements israéliens ayant touché des zones sensibles à Beyrouth, tueurs au moins six personnes, y compris Mohammad Afif, le chef des médias du Hezbollah.

Les sirènes d'alerte retentissent dans les régions de la Galilée, signalant une nouvelle menace. Pourtant, cette escalade ne fait qu'aggraver la situation déjà précaire au Liban. Des membres du gouvernement libanais sont en pourparlers avec des émissaires américains pour envisager un cessez-le-feu, mais les tensions restent palpables.

Un plan de cessez-le-feu, qui pourrait inclure un retrait des troupes libanaises à la frontière et une trêve de 60 jours, est sur la table. Une confirmation conjointe de la France et des États-Unis pourrait faire état de ce développement si accord il y a.

Les frappes israéliennes se sont intensifiées, plusieurs attaques ayant frappé le centre-ville de Beyrouth, y compris le quartier commerçant de Mar Elias. Deux personnes ont trouvé la mort et plus d'une douzaine ont été blessées dans cette dernière offensive, selon des rapports du ministère de la santé libanais. Ces bombardements ont également touché des civils qui avaient cherché refuge dans cette zone suite à d'autres attaques.

La situation humanitaire se détériore rapidement, et pour protéger la population, le ministère de l'Éducation libanais a annoncé la fermeture de toutes les écoles publiques et privées de Beyrouth jusqu'à mardi, soulignant l’urgence de la situation.

Alors que ces affrontements se poursuivent, les autorités israéliennes continuent de cibler ce qu'elles qualifient de "cibles terroristes" au Liban tout en déplorant la perte de son personnel militaire dans des combats menés dans la bande de Gaza. Ces événements tragiques pointent vers une escalade qui pourrait ravager non seulement le Liban, mais aussi l'ensemble de la région, attirant l'attention de la communauté internationale sur cette crise humanitaire pressante.

D'autre part, les frappes israéliennes ont également causé la mort de dizaines de civils dans la bande de Gaza, une situation dont l'Autorité palestinienne a condamné l'intensification. Les appels à une intervention internationale se multiplient, alors que le cycle de violence semble sans fin.