Monde

Guerre au Proche-Orient : Khamenei prédit la chute imminente d'Israël

2024-10-04

Dans une déclaration retentissante, l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême d'Iran, a affirmé vendredi 4 octobre que l'attaque de missiles iraniens contre Israël était “totalement légitime” et que l'État hébreu “n'en a plus pour longtemps”. Ce discours a eu lieu devant des milliers de partisans rassemblés à Téhéran, un événement marquant dans le contexte actuel de tension croissante au Proche-Orient.

La situation s'aggrave rapidement, avec l'armée israélienne réalisant intensivement des frappes sur le sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. L'agence de presse libanaise ANI a rapporté qu'il y a eu “plus de dix frappes consécutives”, faisant de ce raid l'une des opérations les plus violentes effectuées par Israël depuis l'intensification des hostilités. Les frappes israéliennes ont causé près de 2 000 décès au Liban depuis le début des violences en octobre dernier, avec un gouvernement libanais qui signale environ 1,2 million de personnes déplacées.

Ce conflit ouvert entre Israël et le Hezbollah intensifie également les tensions entre Israël et l'Iran. L'Iran a tiré 200 missiles sur le territoire israélien mardi, déclenchant des menaces de représailles mutuelles, ce qui a accru les craintes d'un conflit généralisé au Moyen-Orient. Cette escalade survient après l'assassinat de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, fin septembre, un acte que l'Iran utilise pour justifier sa réponse militaire.

De plus, le président américain Joe Biden a récemment exprimé son optimisme en affirmant qu'il ne croyait pas à une “guerre totale” dans la région, préconisant des efforts diplomatiques pour éviter une escalade de la violence.

Cependant, sur le terrain, la tragédie humaine ne cesse d'augmenter. Un témoin libanais, Mohammad, a perdu sa femme et son enfant de quatre ans lors des bombardements israéliens. Son récit poignant illustre la souffrance endurée par les civils dans ce conflit : “Je viens de subir une immense perte, plus rien ne me rendra heureux. Je suis très fatigué, je ne ressens plus rien.”

L'impact des actions militaires se fait sentir non seulement sur les vies humaines, mais aussi sur la stabilité politique dans la région. Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé son soutien au secrétaire général, Antonio Guterres, après que celui-ci a été déclaré persona non grata par Israël pour ne pas avoir condamné ses frappes.

La communauté internationale surveille de près cette crise, qui soulève des questions sur l'avenir des relations au Moyen-Orient et sur la capacité des gouvernements à répondre aux aspirations de leurs peuples tout en gérant des conflits armés en cours.

À mesure que la situation continue d'évoluer, il est crucial de rester informés sur les développements à venir. L'escalade actuelle pourrait-elle marquer le début d'une nouvelle ère de conflits dans la région ? Restez avec nous pour des mises à jour en continu.