Dimanche 6 octobre, Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a fermement déclaré qu'il ne fallait pas "désarmer" Israël en réponse aux propos d'Emmanuel Macron, qui appelait à mettre fin aux livraisons d'armes à destination de Gaza. La députée, intervenant sur BFMTV, a souligné que la situation actuelle était extrêmement délicate, arguant qu'Israël fait face à des attaques menaçant son existence, à la veille de l'anniversaire des attaques du 7 octobre 2023.

« Tout le monde souhaite un cessez-le-feu. Cependant, il est évident que le refus vient du Hamas. Il est donc inacceptable de désarmer Israël dans ce contexte », a affirmé Braun-Pivet. Elle a aussi insisté sur l'importance de protéger les populations civiles tout en reconnaissant la nécessité pour Israël de se défendre.

Concernant la commémoration du 7 octobre, Braun-Pivet a précisé qu'aucun hommage ne serait rendu à l'Assemblée, car celle-ci ne célèbre pas d'anniversaires.

En réponse à la situation, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a défendu Emmanuel Macron sur France Inter, affirmant qu'il joue son rôle en appelant à la désescalade et en privilégiant la diplomatie.

De son côté, le député insoumis Eric Coquerel a critiqué la déclaration d'Emmanuel Macron, la qualifiant de "tardive". Il a plaidé pour un arrêt immédiat des armements envers Israël, en raison des atrocités commises à Gaza, suggérant même une convocation de l'ambassadeur d'Israël en France.

Les tensions au Proche-Orient continuent d'escalader alors que les craintes pour les civils augmentent chaque jour. Le monde entier observe ces événements tragiques avec une inquiétude grandissante, appelant à une résolution pacifique et immédiate.