Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, le ministère libanais de la Santé a révélé que 37 personnes avaient perdu la vie en seulement 24 heures, victimes de frappes israéliennes sur le Liban. Pendant ce temps, l'armée israélienne a ciblé un camp de réfugiés à Tulkarem, au nord de la Cisjordanie, faisant au moins 18 victimes selon des sources palestiniennes, un chiffre qui a été qualifié de 'martyrs' sur les réseaux sociaux par le ministère palestinien de la Santé. Ce tragique incident marque la frappe la plus meurtrière en Cisjordanie depuis l'an 2000, selon les témoignages de responsables palestiniens.

Fayçal Salama, un responsable local, a signalé que l'attaque avait été conduite par un chasseur F-16 et avait touché une cafétéria, renforçant ainsi la tragédie de cette opération militaire.

L'opération a été effectuée dans le cadre d'une action conjointe entre l'armée israélienne et le Shin Bet, les services de sécurité intérieure d'Israël. Un communiqué militaire a indiqué que cette frappe visait Zahi abd al-Razaq, identifié comme étant le chef d'un réseau terroriste lié au Hamas, accusé d'être derrière de nombreuses attaques récentes et sur le point d'en planifier d'autres imminentes.

Tulkarem avait déjà souffert de précédents raids aériens et terrestres israéliens dans le cadre d'une offensive plus large contre les groupuscules armés présents dans la région. Face à cette montée de la violence, le Hamas a qualifié l'attaque d'une 'cruelle agression' qui signe une 'escalade dangereuse'. Parallèlement, le mouvement Fatah, dirigé par le président Mahmoud Abbas, a organisé une journée de colères pour rendre hommage aux 'martyrs héroïques' de Tulkarem, exacerbant ainsi la situation de tension dans les territoires palestiniens.

Cette nouvelle escalade des hostilités soulève de sérieux questionnements sur la stabilité future du Proche-Orient et la protection des civils dans des zones de conflit.