Dans une annonce choquante faite le mardi 8 octobre, le Royaume-Uni a imposé des sanctions au général Igor Kirilov, chef de la Défense radionuclaire, chimique et biologique de l'armée russe, en réaction à l'utilisation présumée d'« armes chimiques barbares » sur le sol ukrainien, rapportent des sources de l'AFP.

Selon le ministère britannique des Affaires étrangères, les forces russes ont accepté d'avoir lancé des attaques avec des armes chimiques, en ayant recours à des produits tels que la chloropicrine, un agent toxique suffocant tristement célèbre datant de la Première Guerre mondiale. Cette déclaration illustre un « mépris flagrant de la Russie à l'égard de la Convention sur les armes chimiques », a déclaré le Foreign Office, ajoutant que ces actions sont inacceptables sur le plan international.

Les sanctions britanniques ne se limitent pas uniquement au général Kirilov. Elles touchent également la force de Défense radionuclaire, biologique et chimique de l’armée russe dans son ensemble ainsi que deux instituts de recherche liés à cette branche. Kirilov est également décrit comme un « porte-parole clé de la désinformation du Kremlin, diffusant des mensonges pour justifier les actions honteuses de la Russie ». Cette situation soulève des questions inquiétantes sur l'escalade du conflit et le respect des normes internationales concernant l'utilisation des armes.

Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a déclaré : « Londres ne restera pas les bras croisés pendant que Poutine et son État criminel piétinent le droit international, notamment la Convention sur les armes chimiques. Les tactiques cruelles et inhumaines de la Russie au combat sont générales tout aussi abjectes. Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour stopper les tentatives du Kremlin de répandre la peur et le désordre.

Alors que le monde continue de surveiller les événements en Ukraine, la situation devient de plus en plus actuelle. Les sanctions sont perçues comme un message fort pour dissuader d'autres violations des droits de l'homme et pour protéger les civils innocents. Quelles seront les prochaines étapes prises par la communauté internationale face à ces accusations graves ? Les observateurs internationaux s'accumulent pour voir si ces mesures engendreront un changement de comportement chez les dirigeants russes.