Le Kremlin a exprimé sa conviction que les États-Unis ont saisi le message de Vladimir Poutine, suite à son discours impressionnant dans lequel il a revendiqué le tir d'un nouveau type de missile sur l'Ukraine. Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, a décrit le discours comme étant « très exhaustif, clair et logique », ajoutant qu'il ne fait aucun doute que Washington a pris connaissance des déclarations de Poutine.

En réaction à l'escalade des tensions, le parlement ukrainien a décidé d'annuler sa séance du jour, avertissant d'un risque accru d'attaques russes, notamment contre les infrastructures gouvernementales. Selon la députée Ievguenia Kravtchouk, des signaux indiqueraient des menaces imminentes.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a dénoncé ce tir de missile balistique hypersonique comme une « terrible escalade » du conflit, tout en faisant appel à la prudence dans les mesures de soutien militaire à l'Ukraine. Scholz a réaffirmé que l'Allemagne ne compte pas fournir des missiles de croisière capables de frapper en profondeur dans le territoire russe, insistant sur le fait que la prudence doit accompagner un soutien ferme à l'Ukraine.

Parallèlement, la Chine a appelé toutes les parties concernées à la « retenue » et à travailler pour une désescalade par le biais du dialogue, après la confirmation par Moscou du tir du missile hypersonique. Cela indiquerait un intérêt croissant de Pékin à jouer un rôle de médiateur dans le conflit.

À Bruxelles, une réunion entre l'OTAN et l'Ukraine est prévue pour discuter des répercussions du tir de missiles par la Russie, soulignant le besoin urgent d'une réponse collective face à la menace russe.

En outre, la situation s'aggrave avec des rapports faisant état de frappes russes ayant causé au moins deux morts dans la ville de Soumy, au nord-est de l'Ukraine. Les autorités locales alertent sur des explosions massives et recommandent aux habitants de rester prudents en raison des alertes aériennes en cours.

Les conséquences géopolitiques de ce conflit se font également sentir à l'international. Le Kazakhstan, allié de la Russie, a renforcé ses mesures de sécurité, soulignant l'effet domino que cette guerre pourrait avoir sur la stabilité régionale.

Le directeur de la sécurité nationale sud-coréenne a déclaré que la Russie aurait livré des missiles antiaériens à la Corée du Nord en échange de l'envoi de troupes, illustrant les conséquences possibles de la guerre en Ukraine sur la sécurité mondiale et les alliances militaires.

Alors que le rythme des hostilités semble intensifier, il est clair que les implications de cette crise dépassent les frontières de l'Ukraine, avec des acteurs internationaux comme la Chine et le Kazakhstan prenant des initiatives pour neutraliser l’escalade militaire.