La tension entre la Russie et l'Ukraine atteint de nouveaux sommets après l'annonce des États-Unis autorisant l'Ukraine à engager des frappes avec des missiles de longue portée. Cette décision, qui pourrait radicalement changer le cours du conflit, a été accueillie avec une menace claire de la part de Moscou.

Le 18 novembre, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a exprimé que l'utilisation de ces missiles signifierait une participation directe des États-Unis dans le conflit, ce qui pourrait entraîner "une réponse appropriée qui se ferait sentir". La Russie considère cette escalade comme une provocation majeure, une décision qui pourrait intensifier l'intensité des combats et elargir les zones de conflit.

En parallèle, le président américain Joe Biden a exhorté les membres du G20 à soutenir l'Ukraine. Lors du sommet à Rio de Janeiro, il a déclaré que les États-Unis sont fortement engagés à défendre la souveraineté ukrainienne.

Sur le front, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a visité des unités militaires à Pokrovsk, une ville clé du Donbass, où les forces russes intensifient leurs attaques. À Koupiansk, autre zone de tension, Zelensky a salué le courage de ses soldats en soulignant que leurs efforts empêchent l'intégration totale de l'Est de l'Ukraine par la Russie.

Dans une tragique tournure des événements, une frappe russe sur Odessa a tué au moins dix personnes et blessé plus de quarante autres, dont des enfants. Le maire de la ville a dénoncé cette attaque comme une tentative insidieuse de frapper des zones résidentielles et commerciales.

Alors que les nations s'engagent dans une guerre par procuration au travers de l'assistance militaire, la Chine appelle à l'apaisement dans cette escalade de tensions. Les experts s'interrogent maintenant sur l'impact potentiel de l'autorisation des missiles américains sur le terrain, prédisant des conséquences incalculables pour les relations internationales et la sécurité mondiale.

Chaque jour qui passe rapproche la réalité d'une guerre prolongée, avec des pertes humaines et des blessures indélébiles. Pendant ce temps, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a découvert des substances chimiques interdites dans des échantillons généralement liés à des munitions utilisées dans le conflit, soulevant des inquiétudes supplémentaires sur les tactiques employées.