L'affaire fait grand bruit en Norvège et suscite une vive émotion dans le royaume. Marius Borg Høiby, le fils aîné de la princesse héritière Mette-Marit, a été placé en détention provisoire pour une semaine après avoir été arrêté le 18 novembre. Âgé de 27 ans, Marius fait face à des accusations graves de deux viols. Le prince héritier Haakon, réagissant à cette situation tumultueuse depuis la Jamaïque où il est en déplacement, a déclaré sur la chaîne NRK : "Je suis convaincu que la police et la justice feront du bon travail".

Marius, né d'une précédente relation de sa mère avant son mariage avec le prince Haakon en 2001, a été interpellé après que le commissaire de police, Andreas Kruszewski, ait révélé qu'un second soupçon de viol s'est matérialisé durant l'enquête. Les enquêteurs ont détaillé que les accusations concernent des actes sexuels commis sans consentement, impliquant une femme dans une situation de vulnérabilité.

Les détails de l'affaire sont choquants : lors de la première arrestation de Marius au début du mois d'août, la police avait été appelée suite à un incident violent survenu dans l'appartement d'une femme à Oslo. À cette occasion, Marius aurait causé des blessures corporelles à sa compagne, et un couteau aurait été retrouvé planté dans l'un des murs de la chambre, ajoutant une dimension inquiétante à cette affaire.

Cette situation a soulevé de nombreuses interrogations au sein de la famille royale norvégienne et parmi les citoyens. De nombreux commentateurs soulignent l'impact que cela pourrait avoir sur l'image de la monarchie, alors que le pays s'efforce de maintenir des valeurs de respect et de dignité. Alors que les enquêtes se poursuivent, la pression médiatique ne fait que croître, et les experts s'interrogent sur la manière dont la famille royale gérera cette crise.

Dans une actualité déjà tumultueuse en Norvège, cette affaire pourrait devenir emblématique des discussions sur la violence domestique et le consentement. Les conséquences pourraient être lourdes pour Marius, son avenir et celui de la famille royale, qui devront répondre à des questions précises sur les valeurs qu'ils souhaitent incarner.