Le 7 octobre a été marqué par une soirée empreinte d'émotion à Paris, organisée par le CRIF en mémoire des victimes des attaques du Hamas survenues l'année dernière. Parmi les moments les plus touchants, l'actrice Sandrine Kiberlain a lu une lettre poignante d'une mère, Galit, ayant perdu sa fille Noya, âgée de 12 ans, et sa mère Carmela, 79 ans.

Sur scène, aux côtés du dessinateur Joann Sfar, Sandrine Kiberlain a débuté sa lecture avec des mots chargés d’émotion : « Écrire sur les événements du 7 octobre, c'est dur... Il est crucial de raconter ces horreurs pour que la mémoire de mes proches ne s’efface pas. » Les portraits des victimes étaient affichés derrière eux, évoquant la douleur, la peur et la perte tragique.

Kiberlain a relaté l'attaque qui a frappé le sud d'Israël ce jour-là, alors que Noya et sa grand-mère se réfugiaient dans la chambre forte. Les récits des rescapés, pleins de désespoir, décrivaient une scène de chaos indescriptible. La lettre de Galit a révélé que les corps des victimes ont été retrouvés enlacés, un témoignage bouleversant de l’amour et du lien familial au cœur de l'horreur. Sandrine a conclu en appelant à ne pas oublier les otages toujours détenus à Gaza et à continuer la lutte pour leur retour.

L'événement a également vu la participation de Charlotte Gainsbourg, qui, émue aux larmes lors de sa lecture, et de nombreux artistes et personnalités politiques, dont l'ancien président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre Michel Barnier, qui ont tous exprimé leur solidarité. Ce rassemblement, avec près de 4 000 participants, a été un véritable appel à la mémoire et à la justice, rassemblant des voix et des cœurs pour honorer les victimes et les survivants de cette tragédie.