Nation

« Ils avalent le crack pour effacer les preuves » : Plongée dans le quotidien des policiers du métro parisien

2025-04-12

Auteur: Sophie

Les héros méconnus du métro parisien

Kévin, Antoine et Moussa ont choisi d’être policiers par sens du devoir. Ils vivent leur métier comme un véritable service public, offrant chaque jour une protection aux millions de voyageurs du métro.

Avec 150 agents de la BRF patrouillant les 320 stations, la sécurité des usagers s'est fortement améliorée. En 2024, la préfecture de police a annoncé une baisse incroyable de 28 % des vols avec violence et de 17 % des vols à la tire. En effet, les usagers, parfois inconscients du travail abattu, ressentent néanmoins une véritable tranquillité.

L'œil aiguisé des forces de l'ordre

Guillaume, capitaine à la BRF, surveille le flot incessant de passagers avec un œil affûté. Ce professionnel de 35 ans a gravi les échelons en mettant à profit son expérience à la police judiciaire. Ce jour-là, il dirige ses hommes pour identifier les signes de délinquance parmi la foule.

Des comportements suspects, des regards fuyants, des poches pleines… chaque détail compte. Ils doivent faire face à un éventail de délits, allant du vol d'opportunité à la vente de drogue, tout en maintenant une convivialité nécessaire avec les voyageurs.

Des interpellations percutantes

Lors d'une patrouille, l'instinct de Kévin l'amène à poursuivre deux jeunes hommes. Leur contrôle aboutit à la saisie de trois téléphones, dont un dernier cri qui intrigue les policiers. Les explications du suspect, floues et peu convaincantes, n'y changent rien : la nouvelle génération de délinquants ne sait souvent pas à qui elle a affaire.

La réalité crue des victimes

Le quotidien des policiers est aussi marqué par la dure réalité sociale. Au fil des interpellations, ils sont confrontés à la vulnérabilité de certains groupes, comme ces jeunes filles roumaines qui squattent le métro. Recrutées par des réseaux pour voler, leurs histoires témoignent souvent d'une exploitation abominable.

Un combat contre la violence

La BRF n’est pas seulement sur le front contre le vol, elle lutte également contre les violences faites aux femmes. Un rapport alarmant fait état d’une hausse de 86 % des agressions sexistes dans les transports depuis 2016, avec 44 % des cas survenus en Île-de-France.

Des résultats tangibles

Ces agents, formés et déterminés, incitent les victimes à se manifester pour briser le silence et permettre à la justice de faire son travail. Un exemple marquant illustre cela : un homme a été appréhendé après avoir agressé une enfant de 10 ans, révélant grâce à son téléphone des contenus pédopornographiques.

Avec une pression constante sur les épaules, ces policiers ont bien compris que chaque intervention peut faire la différence, non seulement pour attraper un criminel, mais aussi pour restaurer la confiance et la sécurité des usagers du métro.