Santé

"Je n'ai jamais été quelqu'un qui voulait des enfants mais..." : À 24 ans, elle fait face à une ménopause précoce

2024-10-07

Auteur: Emma

La visite d'un médecin a bouleversé la vie de Jillian Birnie. À seulement 24 ans, elle a appris qu'elle était atteinte de ménopause prématurée, une condition qui impacte non seulement sa santé physique, mais aussi son bien-être émotionnel et ses relations amoureuses. Bien qu'elle n'ait jamais eu l'envie pressante d'avoir des enfants, cette nouvelle a été un choc inattendu tant pour elle que pour son entourage. "Je n'ai jamais été quelqu'un qui voulait des enfants, mais ce n'est pas parce que je n'en veux pas maintenant que je ne pourrais pas en vouloir plus tard", a-t-elle déclaré, tout en évoquant les difficultés qu'elle a rencontrées depuis son adolescence, telles que des problèmes d'acné, d'insomnie et des anomalies dans ses cycles menstruels.

"J'ai toujours eu des soucis hormonaux, et je n'ai jamais vraiment eu de cycles réguliers", a-t-elle continué. "En grandissant, on ne sait pas ce qui est normal, donc on passe à côté des signes alarmants."

Ses symptômes pouvaient évoquer ceux du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), mais après des examens approfondis, les médecins lui ont révélé qu'elle souffrait en réalité d'une ménopause précoce. "C'était déroutant d'apprendre cela, car je ne connaissais que des femmes plus âgées ayant vécu une telle expérience."
La ménopause précoce : un phénomène rare mais bien réel

Il est important de noter que la ménopause précoce diffère de la ménopause classique qui commence généralement entre 45 et 55 ans. Dans le cas de la ménopause précoce, les ovaires ne fonctionnent pas comme ils le devraient pour diverses raisons, notamment des interventions chirurgicales ou des traitements liés au cancer. La chimiothérapie et la radiothérapie, par exemple, peuvent gravement affecter la fonction ovarienne.

De plus, l'insuffisance ovarienne précoce est souvent liée à d'autres maladies auto-immunes, comme la maladie de Basedow, le diabète de type I ou la thyroïdite d'Hashimoto, entre autres.

Pour rassurer les jeunes femmes, il est crucial de savoir que la ménopause précoce est encore très rare. Le Dr Hana Patel, médecin généraliste au NHS, souligne que cette condition touche environ 1 % des femmes de moins de 40 ans et seulement 0,1 % des femmes de moins de 30 ans.

Cependant, faire face à cette situation peut être extrêmement difficile sur le plan émotionnel. Beaucoup de femmes vivant cette expérience précocement peuvent se sentir isolées ou incomprises. Il est donc primordial de chercher du soutien, que ce soit à travers des groupes de parole ou des thérapies adaptées, pour mieux gérer les conséquences de cette transition hormonale.

Cette maladie met en lumière la nécessité d'un suivi gynécologique régulier, car de nombreuses femmes ignorent les symptômes qui peuvent mener à des diagnostics précoces. Un diagnostic rapide peut faire la différence dans le traitement et la gestion des symptômes liés à la ménopause prématurée.