Lors d'une récente apparition dans l’émission d'Oprah Winfrey le 19 septembre, Kamala Harris, la candidate démocrate à la Maison Blanche, a fait une déclaration surprenante en révélant être propriétaire d’une arme à feu. Elle a même plaisanté en disant : « Si quelqu’un force l’entrée de mon domicile, il se fera tirer dessus », avant d’ajouter avec un sourire qu’elle n’aurait « probablement pas dû dire cela ». Une confession qui a immédiatement fait le tour des réseaux sociaux.

Le 7 octobre, dans l’émission 60 Minutes, la vice-présidente a repris ses propos avec franchise, précisant : « J’ai un Glock, et je l’ai depuis un certain temps ». Elle a été interrogée par le présentateur Bill Whitaker sur la nature de l’arme et les raisons de son acquisition, soulignant que son arme était bien déclarée aux autorités.

En plus de confirmer sa possession, Kamala Harris a également expliqué avoir « bien sûr » utilisé son arme « sur un champ de tir ». Cet aveu pourrait être une stratégie pour séduire les électeurs républicains, souvent attachés à la culture de la chasse et de la possession d'armes à feu.

« Je soutiens le deuxième amendement », a-t-elle affirmé.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le débat sur les armes à feu aux États-Unis est particulièrement vif. Le deuxième amendement de la Constitution garantit à chaque citoyen le droit de posséder une arme, mais cela a engendré des tensions croissantes sur la régulation de la violence armée. Kamala Harris a souligné que de nombreuses personnes proposent un faux choix : « Soit vous êtes pour le deuxième amendement, soit vous êtes pour la confiscation des armes ». Elle a ajouté sa position en faveur de l’interdiction des armes d’assaut et des vérifications d’antécédents universelles, là où elle considère que des mesures de bon sens doivent être appliquées.

Avec cette déclaration audacieuse, Kamala Harris semble vouloir attirer un électorat plus large. Sa stratégie sera-t-elle efficace lors des prochaines élections ? La réponse nous sera donnée en novembre, lorsque les électeurs se diront par les urnes.