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La CGT révèle une carte alarmante des suppressions d'emplois : plus de 400 postes en péril dans les Alpes-Maritimes!

2024-11-27

Auteur: Michel

Un véritable cri d'alarme pour le monde du travail ! Plus de 200.000 emplois sont désormais menacés, comme le montre une carte de France récemment publiée par la CGT. Cette carte illustre l'ampleur des plans sociaux et des suppressions d'emplois qui touchent notre pays.

En mai, la CGT avait déjà signalé 130 plans sociaux affectant 33.021 postes directs, sans compter les 60.000 en incluant la sous-traitance et les intérimaires. À début novembre, ce chiffre avait grimpé à près de 200 plans pour environ 150.000 emplois menacés. Et maintenant, selon l'organisation syndicale, c'est un total de 250 plans de licenciements en préparation, menaçant entre 170.000 et 200.000 emplois ! La situation est critique.

La CFDT, par la voix de Marylise Léon, parle également d'une "vague de destructions d'emplois", en avançant le chiffre macabre d'au moins 23.000 postes menacés uniquement pour le mois de novembre. Ce phénomène inquiétant bat des records et touche des secteurs vitalement fragilisés.

Dans le département des Alpes-Maritimes, deux entreprises sont particulièrement touchées : Thales Alenia Space à Cannes et Sangamo Therapeutics à Valbonne. Ensemble, ces entreprises menacent de supprimer plus de 400 emplois, avec 330 postes à Cannes et 92 à Valbonne. Le mardi précédent, 250 employés de Thales Alenia Space se sont mobilisés, réclamant des révisions urgentes à la suite d'un plan qui prévoit le redéploiement de 980 postes, dont 650 à Toulouse et 330 à Cannes, vers d'autres activités au sein de Thales, qui prévoit également de recruter 3.500 nouveaux postes en France. Où est la cohérence dans tout ça ?

On observe que cette augmentation des licenciements ne se limite pas à l'aérospatial. Les secteurs de l'automobile, des industries chimiques et de la grande distribution sont également en ligne de mire. La cheffe de la CGT redoute des "plans en cascade" dans les mois à venir, avertissant que les restructurations au sein des grandes entreprises pourraient avoir des répercussions dévastatrices sur les plus petits sous-traitants. Comment éviter un raz-de-marée de licenciements ?

La responsable syndicale met en cause les décisions des grandes entreprises, qui en période d'inflation, ont préféré augmenter leurs marges et leurs prix pour maximiser leurs dividendes, entraînant de ce fait une baisse dramatique des investissements et des salaires en euros constants. Cette spirale infernale se traduit inévitablement par une réduction de la consommation, ce qui pourrait créer un cercle vicieux où la crise de l'emploi exacerberait la crise économique.

Les travailleurs se retrouvent donc au cœur d'une tempête financière, sans protection. Comment vont-ils faire face à cette montée des incertitudes ? La mobilisation de tous devient primordiale pour défendre les droits des employés et garantir un avenir professionnel digne !