À l'approche des élections municipales de 2026, la gestion des finances de la capitale française suscite de vives préoccupations. Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, a récemment annoncé qu'elle ne se représentera pas pour un troisième mandat. Malgré cela, elle affirme que ses comptes sont 'à l’équilibre', soutenant que cette situation est validée par des commissaires aux comptes et des agences de notation. Cette déclaration est par ailleurs contestée par de nombreux experts en finance publique.

En réalité, la dette de la ville a explosé, atteignant aujourd'hui plus de 9 milliards d'euros, un chiffre qui a plus que doublé depuis l'arrivée d'Hidalgo à la mairie en 2014. Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint, défendé que la ville est 'très bien gérée' et qu'elle n'a 'aucun problème de soutenabilité'. Cependant, cette vision optimiste semble en décalage avec la réalité économique, alors que les Parisiens sont confrontés à des augmentations des taxes locales et à des services publics de plus en plus affectés par les coupes budgétaires.

De plus, il est à noter que la crise sanitaire de la Covid-19 a accentué les défis budgétaires de la municipalité, rendant plus difficile la gestion d'un budget déjà en déséquilibre. Les citoyens parisiens sont de plus en plus inquiets et se demandent comment la prochaine administration compte gérer cette montagne de dettes et redresser la situation. Alors que le paysage politique se prépare pour de nouvelles candidatures, il sera crucial de se pencher sur le bilan économique d'Anne Hidalgo et les répercussions de ses décisions sur la ville. Quel avenir s'annonce pour la mairie de Paris et ses finances ? Les Parisiens se préparent à se battre pour un changement.