Nation

La fusillade du Moonlight : le drame tragique du narcotrafic nantais

2025-03-24

Auteur: Emma

Dans la nuit du 23 avril 2019, à 1 h 39, le Moonlight, un bar à chicha prisé du centre-ville de Nantes, se retrouve plongé dans l'horreur. Des individus cagoulés ouvrent le feu à l’aide d’armes automatiques, semant la panique parmi les clients qui tentent désespérément de se protéger. Parmi eux, Monceff Mjidou, un serveur de 24 ans, devient une des victimes tragiques, sombrant sous un déluge de balles. Le rapport médical révélera la violence extrême de l'attaque : pas moins de 291 impacts de balles retrouvés sur son corps.

Aujourd’hui, alors que le procès de cette affaire tragique s’ouvre le 24 mars au tribunal correctionnel de Rennes, il est à noter qu’aucun des six accusés ne sera jugé pour meurtre. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime », un délit qui peut entraîner jusqu’à dix ans de prison. L’enquête, fragile et complexe, a mis en lumière les tensions grandissantes entre les trafiquants de drogue dans la région nantaise, sans pour autant révéler l’identité des tireurs.

Cette fusillade n'est pas qu'un fait divers ; elle illustre le climat de violence qui règne autour du narcotrafic à Nantes, dévoilant un réseau criminel encore largement opaque. Alors que la ville tente de faire face à cette dynamique de criminalité, le Moonlight est devenu un symbole des affaires de narcotrafic, marquant les esprits de ceux qui ont vécu cette nuit tragique. Le sentiment d'insécurité persiste, et l'inquiétude grandit quant à la possibilité de nouveaux actes de violence à l’avenir.