Monde

La révélation choquante des messages ultra-confidentiels sur le plan d’attaque de l’administration Trump au Yémen

2025-03-26

Auteur: Philippe

Dans un article explosif publié le lundi 24 mars, Jeffrey Goldberg, le rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a révélé qu’il avait été inclus par erreur dans un groupe de discussion secret regroupant de hauts responsables américains, consacré aux frappes militaires contre les houthistes au Yémen. Par le biais de la messagerie Signal, il a ainsi eu accès à un plan d'attaque détaillé des raids menés le 15 mars par les États-Unis contre ce groupe de rebelles chiites.

La Maison Blanche a confirmé l'authenticité des échanges, tout en insistant sur le fait qu'aucune information classée n’avait été divulguée. Donald Trump, prenant la situation avec légèreté, a qualifié cette fuite de simple « pépin » venant d'un journaliste « tordu ».

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le mercredi suivant, 26 mars, et malgré l’opposition de la Maison Blanche, The Atlantic a décidé de publier l’essentiel des messages échangés, en masquant uniquement le nom d’un agent de la CIA. Cette décision a suscité une onde de choc à Washington, où les tensions autour des opérations militaires américaines au Yémen font déjà l’objet de vives critiques.

Voici un extrait de la conversation diffusée par The Atlantic, traduit en français :

**13 mars 2025**

Michael Waltz, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, à 16 h 28 : "Équipe, nous créons ce comité de supervision pour nous coordonner sur les houthistes, surtout pour les soixante-douze heures qui vont suivre. Mon adjoint, Alex Wong, monte une équipe spéciale avec les chefs de cabinet et leurs adjoints après la réunion dans la salle de crise de ce matin pour établir les priorités. Vous recevrez ça ce soir."

**Marco Rubio**, secrétaire d’Etat, à 16 h 29 : "Mike Needham pour le secrétaire d’Etat."

**J. D. Vance**, vice-président, à 16 h 29 : "Andy Baker pour le VP."

**Tulsi Gabbard**, directrice du renseignement national, à 16 h 30 : "Joe Kent pour la directrice du renseignement national."

Cette révélation soulève des questions cruciales sur la transparence de l'administration Trump concernant ses opérations militaires et ses objectifs stratégiques au Yémen, un pays en proie à la guerre civile et dont les conséquences humanitaires sont désastreuses. De plus, ces communications mettent en lumière le manque de rigueur dans la gestion d'informations sensibles au sein de l'administration, illustrant un scénario où la sécurité nationale pourrait être compromise par des erreurs de manipulation d'informations secrètes.