Les forces armées américaines ont annoncé, le dimanche 29 septembre, avoir neutralisé 37 membres de groupes terroristes au cours de deux frappes distinctes en Syrie, selon un communiqué du Commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

La première frappe, réalisée le 16 septembre, a ciblé un camp d'entraînement du groupe État islamique, entraînant la mort de 28 de ses membres, parmi lesquels au moins quatre figures de proue du groupe. Cette opération militaire s'inscrit dans une stratégie plus large visant à affaiblir les capacités opérationnelles de l'EI dans la région.

Le 24 septembre, une seconde frappe a été effectuée dans le nord-ouest de la Syrie, visant le groupe Hourras al-Din, qui entretient des liens avec l'EI et Al-Qaïda. Cette attaque a causé la mort de neuf personnes, y compris un haut responsable du groupe, signalant ainsi la détermination des États-Unis à lutter contre les menaces terroristes persistantes.

Ces opérations soulèvent des questions sur la situation sécuritaire en Syrie, où des groupes extrémistes continuent de proliférer malgré la défaite territoriale de l'EI. Les experts analystes notent que ces frappes aériennes américaines sont stratégiques non seulement pour éliminer des menaces immédiates, mais aussi pour renforcer la stabilité dans la région. Cependant, ces actions sont controversées et suscitent des inquiétudes quant aux répercussions sur les civils et les relations avec d'autres acteurs régionaux.

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