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Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, clarifie : "Pas de hausse d'impôts sur le revenu!"

2024-10-08

Auteur: Pierre

Lors d'un entretien sur franceinfo, le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a affirmé sans équivoque que "il n'y aura pas de hausse de l'impôt sur le revenu". Il a insisté sur le fait que le gouvernement ne souhaite pas imposer des charges supplémentaires aux classes moyennes et aux travailleurs.

"Les classes moyennes et les personnes vulnérables ne seront pas affectées par cela", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y aurait pas non plus d'arrêt de l'indexation de l'impôt sur le revenu par rapport à l'inflation.

La priorité du ministre est de réduire la dépense publique. Selon lui, deux tiers des 60 milliards d'euros d’économies nécessaires devraient provenir de cette réduction. Le tiers restant, a-t-il précisé, proviendra d'une "contribution exceptionnelle et temporaire" des très hauts revenus et des grandes entreprises. Saint-Martin a mentionné que seulement 0,3% des ménages seraient affectés par cette hausse d’impôts, ciblant principalement les couples sans enfants avec des revenus annuels élevés, comme 500 000 euros.

"Nous faisons face à un besoin urgent de réformes structurelles pour rendre nos finances publiques plus saines", a-t-il martelé. Cependant, il a souligné que le gouvernement n'adoptera pas une approche d'austérité draconienne ni de pressions fiscales excessives. La concentration doit être mise sur la rationalisation des dépenses publiques.

Concernant les économies possibles, notamment avec la fonction publique, il a déclaré qu'il ne voulait pas de "coupes aveugles". Il a exclu tout type de réduction uniforme des effectifs dans tous les ministères, affirmant que des priorités doivent être établies. "Il serait inacceptable de procéder à un rabot général sur les effectifs", a-t-il ajouté, tout en gardant une certaine discrétion sur les ministères spécifiques qui pourraient faire l'objet de coupes.

Alors que les discussions sur le budget de l'État se poursuivent, les citoyens restent en alerte : quel sera l'impact réel de ces mesures sur leur quotidien ? Les promesses du ministre suffiront-elles à convaincre une opinion publique souvent méfiante vis-à-vis des mesures fiscales?