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Le parc marin Marineland d'Antibes veut transférer ses orques au Japon : un choix controversé !

2024-11-23

Auteur: Léa

Le parc aquatique Marineland d'Antibes, situé dans les Alpes-Maritimes, a récemment annoncé sa décision de demander le transfert de ses deux dernières orques vers un zoo marin à Kobe, au Japon. Cette demande a été faite auprès du ministère de la Transition écologique, avec un délai de deux mois pour obtenir une réponse, selon les responsables du parc. Marineland souhaite anticiper la date limite du 1er décembre 2026, à laquelle les spectacles et la détention de cétacés seront interdits en France, suite à la loi du 30 novembre 2021.

Depuis l'adoption de cette loi en 2021, le parc a entrepris plusieurs recherches pour se conformer aux nouvelles réglementations. Selon Marineland, le zoo de Kobe répond aux normes en vigueur et serait donc la meilleure option pour ces animaux. Cependant, cette décision soulève de vives critiques, notamment de la part d'associations de défense des animaux.

Muriel Arnal, présidente de l'association One Voice, s'oppose fermement à ce transfert, affirmant que "l'état de santé des orques ne permet pas leur transport". Elle souligne que les bassins à Kobe seraient en effet trois fois plus petits que ceux d'Antibes, ce qui poserait des problèmes de bien-être animal. Arnal propose plutôt un sanctuaire en Nouvelle-Écosse comme solution viable et éthique pour accueillir les orques.

Le débat autour de ce transfert illustre les tensions croissantes entre le bien-être animal et les réglementations en vigueur dans le cadre de la protection des espèces marines. Alors que certains soutiennent que l'expertise et les infrastructures de Kobe pourraient offrir un avenir meilleur pour ces cétacés, d'autres craignent pour leur santé et leur bien-être dans de futurs environnements confinés.

Marineland se trouve donc à un carrefour délicat, jonglant entre ses obligations légales et les préoccupations éthiques soulevées par les groupes de défense des droits des animaux. La décision finale sera scrutée de près par le public, et pourrait avoir des répercussions importantes sur le débat plus large concernant la captivité des cétacés à travers le monde.