Un rapport récent de Bloomberg, basé sur des documents fiscaux, révèle que Sam Altman, le directeur général d'OpenAI, a perçu un salaire de 73 546 dollars US en 2022 puis 76 001 dollars US en 2023. Ces chiffres éloignés des sommes astronomiques perçues par d'autres dirigeants de la Tech, soulèvent des questions quant à la structure de rémunération au sein de l'entreprise.

Le salaire le plus élevé chez OpenAI appartient à Ilya Sutskever, qui a touché 322 201 dollars US en 2023 avant de quitter l’entreprise en mai 2024 pour fonder sa propre société, peu après avoir été impliqué dans le départ tumultueux de Sam Altman d’OpenAI en novembre 2023.

En mai 2023, Sam Altman affirmait qu'il gagnait juste assez pour couvrir ses frais de santé, indiquant qu'il ne dépend pas financièrement de sa position chez OpenAI. Actuellement, il ne perçoit pas d'autres formes de compensation de l'entreprise. Cette situation pourrait changer avec l'évolution d'OpenAI vers un modèle commercial à but lucratif, dont l'objectif principal deviendrait la maximisation des profits, au détriment de sa mission initiale de développement d'une IA bénéfique pour l'humanité.

Dans ce nouveau contexte, il se pourrait que Sam Altman possède environ 7 % des parts d'OpenAI, dont la valorisation atteint 157 milliards de dollars US suite à une levée de fonds de 6,6 milliards de dollars US. Cela pourrait lui rapporter près de 11 milliards de dollars, un chiffre qui susciterait sans aucun doute l’intérêt des médias.

Et contrairement à ce que son salaire peut laisser penser, la fortune personnelle de Sam Altman est estimée à plus de 2 milliards de dollars US. Il a récemment acquis une villa à San Francisco pour la modique somme de 27 millions de dollars, prouvant ainsi qu'il ne manque pas de liquidités.

Des rapports suggèrent également que certains ingénieurs d'OpenAI peuvent toucher jusqu'à 800 000 dollars par an, bonus et options d'achat d'actions inclus, soulignant les disparités salariales au sein de l'entreprise.

Il est intéressant de comparer cette situation avec celle de la France, où les salaires et les charges sociales jouent un rôle majeur. Bien que le système français soit différent, même les salaires de base, après prise en compte des contributions, révèlent que la mesure du coût de la vie est tout aussi complexe. Alors que Sam Altman pourrait sembler mal rémunéré, la réalité pourrait être bien plus nuancée, et les problématiques salariales au niveau mondial méritent un examen approfondi.