Nation

L'Éducation nationale face à un nouvel incident : Anne Genetet annonce un "temps de recueillement" le 7 octobre avant de rectifier son propos !

2024-10-04

C'est un nouveau couac qui secoue le gouvernement français. Lors d'une intervention sur RTL, le vendredi 4 octobre, Anne Genetet, la ministre de l'Éducation nationale, a commis une bourde qui n'est pas passée inaperçue. Interrogée par le journaliste Thomas Sotto au sujet du 7 octobre, date marquant les attentats du Hamas en Israël, elle a annoncé avec assurance que les écoles mettraient en place un "temps de recueillement" et un "temps de travail". Toutefois, il s'est avéré qu'elle faisait référence à un hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard, deux professeurs tragiquement assassinés en 2020 et 2023.

Au cours de l'interview, Thomas Sotto a soulevé une question cruciale concernant la situation alarmante des actes antisémites dans les établissements scolaires. Il a rappelé qu'il y avait eu 3600 actes racistes et antisémites dans les écoles l'année dernière, un chiffre en forte augmentation par rapport aux 1270 de l'année précédente. Il a demandé si des commémorations du 7 octobre seraient organisées pour alerter sur cette réalité. La ministre a répondu fermement : "Absolument, un dispositif sera mis en place. Nous ne pouvons pas laisser passer ces actes antisémite, qui sont inacceptables et doivent être condamnés. Je serai très ferme sur ce sujet."

La confusion d'Anne Genetet

La confusion s'est accentuée lorsque Sotto a insisté : "Mais parlerons-nous du 7 octobre dans les écoles, Madame la ministre ?" Anne Genetet a confirmé qu'il y aurait des discussions sur cette date importante, mais a changé de sujet vers la laïcité, ajoutant : "On ne peut pas laisser cela tomber dans les oubliettes de l'histoire. Nous devons nous rappeler de Samuel Paty, Dominique Bernard, et toutes les atteintes à la laïcité. La hausse des cas liés à ce thème est inacceptable, et je serai très ferme à ce sujet."

Elle a mentionné que les modalités de l'hommage seraient "calées" et que la priorité serait donnée aux enseignants pour présenter cette commémoration.

Cette confusion soulève des questions sur la communication au sein du gouvernement et sur l'importance que le ministère de l'Éducation nationale accorde aux valeurs de la laïcité et au combat contre le racisme et l'antisémitisme dans le milieu scolaire. Alors que la France fait face à une montée préoccupante des incivilités et des actes haineux, le rôle de l'éducation est plus que jamais crucial. Reste à savoir comment cette annonce sera mise en œuvre et si elle permettra réellement de sensibiliser les élèves à ces enjeux graves.