
L'exécution de quatre Canadiens en Chine : un rappel glaçant des lois sévères de Pékin sur la drogue
2025-03-21
Auteur: Marie
L'exécution récente de quatre Canadiens en Chine a suscité une vive réaction au Canada. Mao Ning, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, a déclaré le 20 mars que "le Canada devrait respecter l'esprit de l'État de droit et cesser d'interférer dans la souveraineté judiciaire de la Chine”. Ces commentaires faisaient suite à la condamnation par Mélanie Joly, la ministre des affaires étrangères canadienne, de ces exécutions, qui ont été révélées par Ottawa.
Cette tragédie rappelle des précédents tragiques, notamment celui d'Akmal Shaikh, un Britannique d'origine pakistanaise, exécuté en 2009 pour avoir transporté de l'héroïne en Chine. Malgré les appels à la clémence de l'époque de Gordon Brown, le gouvernement chinois a maintenu sa sentence, souvent perçue comme une démonstration de sa position inflexible sur la lutte contre la drogue.
Ce nouvel incident soulève des questions cruciales sur la justice pénale en Chine et la manière dont les pays étrangers peuvent influer sur le traitement de leurs ressortissants. Les exécutions en Chine pour des infractions liées à la drogue sont fréquentes et témoignent d'une approche sévère qui contraste fortement avec les pratiques de nombreux pays occidentaux.
Au-delà de ces quatre Canadiens, les accusations de trafic de drogue en Chine sont souvent accompagnées de peines strictes, entraînant la colère et l’inquiétude des nations occidentales, qui plaident pour des règles de droit plus équitables. Alors que les relations diplomatiques remplissent souvent cette toile de fond complexe, l'incertitude demeure pour les citoyens étrangers en Chine, qui font face à des lois souvent jugées cruelles et intransigeantes. Cette situation pourrait-elle inciter les gouvernements à repenser leurs relations avec Pékin ? L'inquiétude grandit.