Une bataille juridique impressionnante s'engage

Le procès de Meta, l'entreprise fondée par Mark Zuckerberg, a débuté aux États-Unis, plongeant le géant des réseaux sociaux au cœur d'une tempête juridique. Accusé par la Federal Trade Commission (FTC) d'avoir étouffé la concurrence, Meta est sur la sellette pour ses acquisitions controversées d'Instagram et de WhatsApp.

Des méthodes dignes des barons voleurs

Rappelons les sombres tactiques du passé, celles de l’« Âge d'or » où des barons voleurs comme Rockefeller et Morgan ont façonné le capitalisme américain. Selon la FTC, Meta aurait utilisé des stratégies similaires, préférant racheter ses rivaux que de les affronter sur le marché.

Meta, un monopole en construction?

Lors de son intervention, l'avocat de la FTC, Daniel Matheson, a déclaré que Meta a rompu l'accord de fair-play, affirmant : « Ils ont jugé que la compétition était trop acerbe et ont choisi de s'emparer de leurs concurrents. » Cette affirmation pointe du doigt une possible stratégie déloyale.

Des pratiques douteuses dénoncées

Matheson a également évoqué que, après l'acquisition d'Instagram pour 1 milliard de dollars en 2012, Meta aurait « manipulé l'expérience utilisateur » pour ne pas nuire à Facebook, qui reste sa plateforme phare. Bien que considérée comme une « décision commerciale rationnelle », cette démarche aurait enfreint les lois antitrust.

Un procès qui pourrait redéfinir le paysage technologique

Avec l'issue de ce procès, les ramifications pourraient être énormes pour Meta et même pour la whole tech industrie. Si la FTC réussit à prouver ses accusations, cela pourrait ouvrir la voie à des changements radicalement nécessaires dans la régulation des grands acteurs du numérique.