Les dernières nouvelles de Marseille sont pour le moins choquantes. Un chauffeur VTC a été abattu d'une balle en pleine tête dans la nuit du 3 au 4 octobre, mais les premières conclusions des enquêteurs révèlent une situation inédite. Contrairement aux premières rumeurs, la victime n'était pas la cible d'un règlement de comptes, mais semble être le malheureux protagoniste d'un sombre complot.

La victime, qui a d'abord eu un différend dont les détails ne sont pas encore clarifiés avec son passager, a été touchée par une balle tirée par ce dernier. Après avoir été grièvement blessé, son véhicule, une Renault Kadjar, s’est écrasé contre l’entrée d’une école près de la gare Saint-Charles, causant une scène de chaos et d’inquiétude pour le voisinage.

Un aspect encore plus troublant de cette affaire est qu’un détenu de la prison de Luynes a pris contact avec la police peu après le crime, déclarant qu’il était le commanditaire derrière cet acte tragique, revendiquant une affiliation avec un gang de narcotrafiquants marseillais, la DZ Mafia. Ce revirement a permis l'interpellation d'un adolescent de seulement 14 ans, qui a été désigné comme l'auteur du tir mortel.

L'enfant, originaire de Nîmes et vivant à Avignon, a réussi à s'enfuir après l'accident, mais sa cavale n’a pas duré longtemps. Arrêté peu après, il a été placé en garde à vue et fait l’objet d’une enquête approfondie par la brigade criminelle spécialisée.

Des sources proches de l’affaire indiquent que le détenu de Luynes a balancé ce jeune tueur à gages parce qu'il n'avait pas suivi les instructions à la lettre. En effet, le plan initial était de brûler la voiture de la victime après le meurtre, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Amusant et terrifiant à la fois, le commanditaire semble avoir ignoré que son tirailleur de fortune n’avait pas exécuté la « commande » correctement.

Ce meurtre était prévu comme une "réaction" à un autre crime. Une semaine plus tôt, un homme avait été poignardé à mort dans la cité Fonscolombes, dans le même arrondissement. De plus, son corps avait été brûlé, rendant la situation d'autant plus macabre.

Le mystère autour de ce détenu et de ses complices demeure entier. Le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, a prévu de faire un point lors d’une conférence de presse le 6 octobre, à 10h30, au tribunal judiciaire. L’enquête se poursuit, et Marseille tremble au rythme des révélations sur cette affaire sordide.