Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, a exprimé son indignation face aux "méthodes lamentables" de la Coordination rurale, un syndicat compétitif connu pour ses actions spectaculaires lors des mobilisations agricoles.

Lors d'une déclaration à l'AFP, Rousseau a fustigé les "menaces inacceptables" portées par des représentants de la Coordination rurale qui ont perturbé son déplacement à Agen, dans le Lot-et-Garonne. "La FNSEA et les Jeunes agriculteurs représentent 95% des chambres d'agriculture, et je ne tolérerai pas que la présidente de la Coordination rurale soit empêchée d'accéder à un département ou qu'elle soit menacée physiquement", a-t-il déclaré avec fermeté. Cette situation a conduit Rousseau à être escorté par des policiers pour quitter le congrès national des producteurs de légumes, où l'entrée était bloquée par des militants de la Coordination rurale.

Cette tension entre les syndicats survient alors que les élections pour les chambres d'agriculture départementales approchent. Actuellement, la Coordination rurale en préside trois et espère s'emparer de plusieurs autres chambres, défiant ainsi l'alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs qui domine le paysage syndical agricole. Les enjeux sont cruciaux, car ces élections détermineront l'avenir de la représentation des agriculteurs en France et la direction des politiques agricoles.

Le climat est donc très tendu, et chacun des syndicats tente de mobiliser ses troupes pour influencer cette élection clé. La FNSEA, historique dans le milieu agricole, devra faire face aux nouvelles stratégies impertinentes de la Coordination rurale qui cherchent à déstabiliser son emprise sur les instances décisionnelles.