Monde

Pogrom à Amsterdam : La Maire S'Excuse et Denonce une Propagande Injustifiée

2024-11-20

Auteur: Philippe

Le calme est enfin revenu à Amsterdam, après des semaines de tensions suite aux violences qui ont éclaté le 7 novembre lors d'un match opposant l'Ajax à Maccabi Tel-Aviv. Des affrontements majeurs entre des supporteurs israéliens et des groupes pro-palestiniens ont conduit à une réponse musclée de la police. Selon Janny Knol, cheffe de la police nationale, neuf individus restent en détention, et les autorités poursuivent leurs investigations sur les 45 autres personnes suspectées d’avoir participé aux échauffourées.

Les enquêteurs néerlandais, en étroite collaboration avec leurs homologues israéliens, analysent des centaines d'heures de vidéosurveillances afin d'identifier les responsables des violences. Parmi les personnes arrêtées, des Néerlandais et des Israéliens étaient également présents, bien que ces derniers aient depuis été relâchés.

Suite à ces événements, des critiques ont fusé contre les forces de l’ordre, jugées mal préparées et ayant réagi de manière excessive lors des manifestations pro-palestiniennes subséquentes, où près de 300 personnes furent arrêtées. Huit d’entre elles ont déposé plainte pour usage abusif de la force par la police.

Dans un précédent développement, deux éminents professeurs de l'université d'Amsterdam, spécialisés dans l'étude de la Shoah, ont porté plainte contre des supporteurs de Maccabi, accusés d'avoir incité à la violence pendant le match en affichant des slogans polémiques tels que « Tsahal gagnera » et « Fuck les Arabes ». Ces actes sont jugés punissables en vertu des lois néerlandaises sur les crimes de guerre et les incitations à la haine.

Sur le plan diplomatique, les relations entre les Pays-Bas et Israël se sont tendues. La maire d'Amsterdam, Femke Halsema, a récemment exprimé ses regrets d'avoir utilisé le terme « pogrom » pour décrire les violences du 7 novembre, une déclaration qui a entraîné une vive réaction de Gideon Saar, ministre israélien des Affaires étrangères. Les tensions grandissantes révèlent un climat de polarisation autour du conflit israélo-palestinien, alors que des voix s'élèvent pour appeler à la paix et à la compréhension mutuelle.

La situation à Amsterdam soulève des questions fondamentales sur la libre expression, la sécurité publique, et la nécessité d'un dialogue constructif dans un contexte politique de plus en plus chargé.