Procès de l’assassinat de Samuel Paty : « Je ne gérais plus mon mensonge », témoigne la fille de Brahim Chnina
2024-11-26
Auteur: Sophie
Son mensonge a eu des conséquences tragiques, semblables à l’effet papillon, menant à la décapitation de Samuel Paty par le jihadiste Abdoullakh Anzorov, le 16 octobre 2020. Ce drame illustre l'incursion d'une idéologie meurtrière dans le quotidien des établissements scolaires, une situation tragique que personne n'a vu venir. Aujourd'hui, ce mensonge prend un visage. Ce visage est celui de Zohra Chnina, 17 ans aujourd'hui, qui n'avait que 13 ans en 2020. Elle est à l'origine de cet événement tragique, même si elle n'a pas su ou voulu mettre un terme à cette situation cauchemardesque.
Francis Szpiner, l'avocat de l'ex-femme et du fils de Samuel Paty, souligne que Zohra n'est pas dépourvue de caractère. Lors de son témoignage, elle a su tenir tête aux adultes, affichant un aplomb remarquable face aux questions. Interrogée sur son ressenti, elle a révélé que le poids du mensonge était devenu trop lourd à porter. Avant l'attentat, elle a menti à ses parents et aux policiers de Conflans-Sainte-Honorine.
Les répercussions de ce drame se font encore sentir aujourd'hui, rappelant à chacun la nécessité d'une vigilance constante contre l'extrémisme. Cet événement a également déclenché des débats autour de la liberté d'expression et de la sécurité dans les écoles, soulevant des questions complexes sur l'éducation et la responsabilité collective. Alors que le procès se poursuit, beaucoup espèrent que la vérité sera enfin révélée et que justice sera faite, non seulement pour Samuel Paty, mais pour toutes les victimes de la radicalisation.