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Procès Samuel Paty : Révélations choquantes sur Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina !

2024-11-26

Auteur: Julie

Le procès de l'assassinat tragique de Samuel Paty se poursuit devant la cour d'assises spéciale de Paris, avec des révélations accablantes sur deux accusés clés, Abdelhakim Sefrioui et Brahim Chnina. Les enquêteurs de l'antiterrorisme ont décrit comment ces individus ont alimenté une campagne de haine en diffusant des vidéos et messages mensongers ciblant le professeur.

En effet, Sefrioui et Chnina ont consciencieusement utilisé les réseaux sociaux pour partager des informations fausses, faisant ainsi de Samuel Paty une cible évidente. Une enquête menée par la sous-direction de l'antiterrorisme (Sdat), identifiée comme « Sdat 289 », a mis en lumière la gravité de leurs actions.

Le parcours troublant d'Abdelhakim Sefrioui

Âgés de 65 et 52 ans, Sefrioui et Chnina sont actuellement poursuivis pour avoir « contribué à l’élaboration et à la diffusion de contenus visant à inciter à la haine » contre Paty, décapité par un jeune islamiste radical tchétchène le 16 octobre 2020. S'ils sont reconnus coupables, chacun d'eux pourrait encourir jusqu'à 30 ans de prison.

Lors des auditions, un enquêteur a décrit Sefrioui comme un militant islamiste actif, ancien sympathisant des Frères musulmans. En 2004, il a fondé le collectif pro-Hamas Cheikh-Yassine, qui a été dissous en 2020 après avoir suscité de vives controverses. Sefrioui n'hésite pas à côtoyer des figures controversées comme Dieudonné, et s'est profondément impliqué dans la question du port du voile dans les écoles.

Les événements déclencheurs : La rumeur mensongère

La chronologie des événements qui ont précédé le meurtre est saisissante. Tout commence le 7 octobre 2020, lorsque Brahim Chnina, le père d'une élève, commence à propager des mensonges concernant une prétendue discrimination des élèves musulmans au collège, identifiant Samuel Paty comme le principal responsable.

Chnina, qui joue un rôle central dans cette tragédie, envoie des messages incitant ses contacts à se mobiliser contre le professeur, révélant son nom et l'adresse de l'établissement, déclenchant ainsi une chaîne d'événements chaotiques.

Des vidéos compromettantes qui enflamment les esprits

Le 8 octobre, Sefrioui prend contact avec Chnina pour dénoncer Paty, qu'il qualifie de « voyou ». Ils se rencontrent devant le collège, où Sefrioui se présente trompeusement comme « représentant des imams de France », menaçant d'organiser une manifestation. Chnina diffuse alors une vidéo intitulée « Touche pas à mes enfants », où il joue une indignation exagérée, une performance qui marquera les esprits.

La vidéo, de plus de deux minutes, est ensuite diffusée lors des audiences, suscitant une émotion palpable. Quelques jours plus tard, Sefrioui crée sa propre vidéo, intitulée « L’islam et le prophète insultés dans un collège public », qui devient virale et attise davantage les tensions. « Il y a clairement une volonté de faire le buzz », commente l'enquêteur.

Un lien inquiétant avec l'assassin

Il est crucial de se demander si l'assassin Abdoullakh Anzorov a été influencé par ces vidéos. Selon l'enquête, c’est par cette campagne médiatique qu'Anzorov a appris l’existence de Samuel Paty et du collège, renforçant ainsi la gravité de la situation. Les deux accusés auront l'occasion de s'expliquer lors d'un prochain interrogatoire, une étape cruciale dans ce procès qui continue de captiver l'attention de la France entière.