Après des étapes marquantes à Bram (Aude) avec Carole Delga, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) avec Karim Bouamrane, et à La Réole (Gironde) avec Raphaël Glucksmann cet automne, la caravane de la social-démocratie a de nouveau pris la route au début de ce printemps, s'arrêtant cette fois à Liffré (Ille-et-Vilaine). C'était l'événement où Loïg Chesnais-Girard, le président de la région Bretagne, a accueilli les participants ce samedi.

« Ici, nous avons toujours essayé de tisser des liens entre les partis de gauche qui souhaitent gouverner », a-t-il déclaré, soulignant la riche tradition démocrate-chrétienne de Bretagne, où le terme « compromis » a toujours eu une connotation positive.

Lors de cette rencontre conviviale, les participants ont dégusté des crêpes au sarrasin et du cidre, tout en retrouvant un casting d'élus familiers, notamment Carole Delga, Bernard Cazeneuve, François Hollande, et Nicolas Mayer-Rossignol, qui semblent être devenus des habitués de ces rassemblements.

Malgré l'absence de Raphaël Glucksmann, retenu au Parlement européen, un message fort a été transmis de sa part, témoignant de l'importance de l'unité et de l'engagement au sein de la gauche. Les enjeux actuels, tels que la lutte contre les inégalités et le changement climatique, ont été au cœur des échanges, avec la promesse d'une mobilisation renforcée à l'échelle locale et nationale.

En effet, alors que le paysage politique évolue, la social-démocratie en Bretagne semble plus déterminée que jamais à remodeler l'avenir. Cette rencontre marque une étape clé dans la dynamique de rassemblement des forces de gauche, avec l'espoir d'un printemps électoral prometteur, surtout à l'approche des élections prévues en 2024. Les discussions autour de nouvelles initiatives écologiques et sociales ont particulièrement retenu l'attention des participants, promettant de nouvelles visées ambitieuses pour la région.