
Rachida Dati : 400 000 euros de bijoux cachés ? Une enquête révélatrice de "Libération"
2025-04-10
Auteur: Louis
Une ommission choquante dans les déclarations de la ministre
Rachida Dati, de retour au gouvernement en janvier 2024 au ministère de la Culture, se retrouve sous le feu des projecteurs pour des déclarations douteuses concernant sa fortune. Selon une enquête percutante de "Libération" publiée le 9 avril, elle aurait omis de déclarer des bijoux d'une valeur dépassant les 400 000 euros à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Des bijoux d'une valeur totale de 5,6 millions d'euros
Le quotidien a eu accès à ses deux premières déclarations, effectuées lors de ses nominations dans les gouvernements de Gabriel Attal et de Michel Barnier, qui restent introuvables en ligne. "Libération" rapporte que ces documents mentionnent des biens totalisant 5,6 millions d'euros, mais omettent des trésors inestimables tels que des montres, colliers et bracelets d'une valeur estimée à 420 000 euros.
Des pièces de luxe non déclarées
Parmi les 19 pièces citées dans l'article, on trouve une montre Chopard évaluée à 32 000 euros, des créations Cartier d'environ 50 000 euros, et des bracelets de marques prestigieuses comme Bulgari et Repossi. Les bijoux comprennent également des boucles d'oreilles et des bagues, dont une pièce en platine et diamants de Cartier, estimée à 68 500 euros.
Une ministre en défensive
Face à ces accusations, les avocats de Dati déclarent que la ministre est "parfaitement en règle". Pourtant, la HATVP précise que tous les bijoux dont la valeur dépasse 10 000 euros doivent être déclarés.
De précieux cadeaux d'un ancien PDG
Selon "Libération", ces bijoux auraient été offerts à Dati par Henri Proglio, l'ancien PDG de Veolia et EDF. Cette révélation soulève des questions sur l'intégrité et la transparence au sein du gouvernement.
Un scandale qui pourrait avoir des répercussions
Les implications de cette affaire peuvent être lourdes pour la réputation de Dati et du gouvernement actuel. L'obligation de transparence est cruciale pour maintenir la confiance du public envers ses dirigeants, et dans ce contexte, chaque omission peut être perçue comme un manquement grave aux devoirs éthiques.