Divertissement

Révolution sur les écrans : France Télévisions met fin à l'utilisation d'animaux!

2024-11-18

Auteur: Sophie

Le groupe France Télévisions prend une décision audacieuse en demandant à ses producteurs de réduire au minimum l'emploi d'animaux sur les tournages, envisageant même leur remplacement par des images de synthèse. C'est un tournant majeur pour l'industrie audiovisuelle française, qui commence à prendre en compte les préoccupations croissantes en matière de bien-être animal.

Ce changement de politique fait écho à un débat de plus en plus présent concernant l'utilisation d'animaux dans les émissions de télévision. La récente annonce du retour d’« Intervilles » sans l'épreuve traditionnelle des vachettes a ravivé les discussions, notamment après que plusieurs villes taurines, comme Bayonne, aient décidé de ne pas participer à cette nouvelle version prévue pour l'été 2025. Cette émission, créée il y a soixante-trois ans, symbolise une époque où le divertissement incluait souvent des animaux dans des situations stressantes.

L'animateur Nagui, fervent défenseur de la cause animale, a manifesté son opposition au retour des vachettes dès 2020, confirmant que cette réflexion sur le bien-être animal n'est pas nouvelle. Des organisations comme la Fondation Brigitte Bardot dénoncent depuis longtemps le stress constant que subissent ces animaux lors des tournages.

Dans le cadre de sa nouvelle charte, France Télévisions insiste sur l'utilisation d'images fournies par des banques d'images ou d'effets spéciaux, et promeut les « animatroniques », qui sont des marionnettes robotisées. Un exemple récent est l'émission « Fort Boyard », qui a remplacé ses tigres par des animations en 3D.

Lorsque des animaux doivent tout de même être présents, France Télévisions exige des garanties strictes pour éviter toute forme de souffrance. Les dresseurs devront prouver qu'ils n'ont jamais été condamnés pour maltraitance animale, ce qui souligne une volonté de rendre les pratiques de tournage plus éthiques.

Cela représente une avancée significative dans l’industrie audiovisuelle. Amandine Sanvisens, directrice de l’association PAZ (Projet Animaux Zoopolis), applaudit cette décision tout en appelant à la nécessité d'en faire une exigence contraignante plutôt qu'incitative. Selon elle, la société évolue vers une prise de conscience collective favorisant l’éradication de l’utilisation d’animaux sur les plateaux de tournage.

La pression pour reformer l'industrie provient également d'études récentes qui font état des conditions de vie inappropriées dans lesquelles de nombreux animaux sont maintenus, notamment des témoignages relatant l'administration de tranquillisants. En réponse à cela, certains réalisateurs commencent à se tourner vers des techniques numériques et des effets spéciaux, comme le prouve le retour du célèbre film Disney, « Mufasa », qui utilise des images entièrement virtuelles.

Avec ces avancées, on pourrait imaginer un avenir où le divertissement soit tout aussi captivant sans avoir à exploiter des animaux, répondant ainsi à la demande croissante pour une meilleure éthique animale. Cette évolution est non seulement bénéfique pour la réputation des chaînes, mais aussi pour la perception du public face à l'exploitation animalière.